1. Un matelot qui vogue sur l'eau (1)


    Datte: 05/04/2023, Catégories: Gay Auteur: ropaul45, Source: Xstory

    ... devait mesurer entre 1m75 et 1m80, alors que je mesurais 1m65. Il était maigre, tout comme j’étais mince. Son visage n’était pas précisément beau, mais pas moche non plus. Maigre comme le reste de sa personne. Son nez était assez proéminent. Il était habillé modestement d’un polo, d’un pantalon et des sandales aux pieds. Il devait avoir 40 ou 45 ans, ses cheveux droits étaient coiffés en arrière.
    
    Nous buvions tranquillement notre thé. Les conversations avaient repris entre les consommateurs qui ne s’occupaient plus de nous. Mohamed est revenu à la charge. Tout en parlant, il me souriait. Il me regardait dans les yeux et j’ai eu l’impression qu’il s’était rapproché physiquement de moi. Sous la table, j’ai senti sa main à nouveau sur ma jambe, tout en haut de ma cuisse.
    
    — Mohamed !!!
    
    — Ne t’inquiète pas Jean, je ne te veux aucun mal. Viens, allons aller chez moi, je vais te faire connaître ma femme et mes enfants.
    
    Il s’est levé et dirigé vers l’arrière de la salle où il y avait une porte. Je restais assis, hésitant. Il m’a souri :
    
    — Allez viens, n’aie pas peur ! tu es un marin de la Marine française, et un marin français n’a pas peur... Si ?
    
    Je devais être rouge comme une tomate marocaine bien mure !!!!! Dehors des personnes circulaient, de la musique provenait de quelques maisons éclairées aux environs. Je me suis encore persuadé que je n’avais aucune raison d’avoir peur. De toute façon, comment je pourrais rentrer sans lui ??? Je me suis levé et l’ai ...
    ... suivi dans une arrière-cour, puis une ruelle avant d’arriver à l’entrée d’une maison non éclairée. Je lui ai fait remarquer qu’il n’y avait sûrement pas de femme ni d’enfant. Il m’a juré que si, mais qu’ils devaient être chez sa mère qui habitait dans un quartier voisin. Ils ne tarderaient sûrement pas. Il a ouvert la porte qui était fermée à clé, a allumé et m’a prié d’entrer. Un petit salon, une cuisine pauvrement meublée. Il me dit de m’assoir dans le divan, qu’il allait nous préparer du thé.
    
    J’en ai profité pour regarder autour de moi. Pratiquement pas de décoration. Des photos d’enfants et d’une dame en habit traditionnel étaient exposées sur un meuble. Cela me rassura et me fit penser qu’effectivement, il était marié et que sa famille pouvait rentrer à tout instant. Il est revenu avec les tasses et une théière ; a servi la boisson et s’est assis à côté de moi, à presque me toucher. Nous avons bu et je lui ai dit qu’il me faudrait rentrer sans tarder.
    
    — Jean, il n’est que 22h, nous sommes à une demi-heure du port, nous avons le temps (et en mettant sa main sur ma cuisse) n’aie pas peur... tiens, je vais te faire visiter ma modeste maison.
    
    Il se lève et me tend la main pour m’aider à me lever. Sans la quitter, il m’amène vers une porte qu’il ouvre :
    
    — Tu vois, notre maison est modeste. Mais elle est confortable. J’ai confiance en toi et je ne te cache rien. Tu es mon ami (il avait toujours ma main dans la sienne).
    
    Nous étions dans une chambre meublée d’un lit ...
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