1. Un matelot qui vogue sur l'eau (1)


    Datte: 05/04/2023, Catégories: Gay Auteur: ropaul45, Source: Xstory

    ... en haut de sa cuisse... Je me crispe, j’ai chaud, j’enlève ma main, et la remets sur ma jambe...
    
    — Mohamed, j’aimerais que tu me ramènes au port s’il te plaît.
    
    — Mais non, mais non mon ami, nous sommes bientôt arrivés, et ensuite, je te promets, je te ramènerais.
    
    Nous étions sortis du centre-ville très urbanisé, les rues étaient de moins en moins éclairées, les habitations ou commerces plus distants les uns des autres... je n’avais aucune idée d’où je me trouvais, à quelle distance était mon bateau, comment je ferais sans lui pour retourner à bord !!!!! J’avais beau être totalement inexpérimenté, je comprenais très bien ce qu’il voulait. J’avais peur, pas cette peur panique, non, plutôt craintive. Mon frère était 8 ans plus âgé que moi. Quand j’avais 6 ou 7 ans, nous dormions dans le même lit. Il lui arrivait de me faire jouer au docteur... je devais l’ausculter et notamment les parties génitales. Je me souviens qu’il bandait et sa queue me semblait énorme... Plusieurs fois, il m’a demandé de le branler... Plus tard, à l’école, quand j’avais 10 ou 11 ans, j’étais assis au fond de la classe à côté d’un camarade plus âgé que moi. Il attendait ses 14 ans pour aller travailler à l’usine. Un jour, il m’a demandé de mettre ma main dans sa poche...
    
    — Pourquoi ?
    
    — Tu vas voir, tu trouveras une surprise.
    
    Ma main ne trouva rien, il me dit que c’était tout au fond... j’ai avancé ma main plus loin – sa poche était trouée - j’ai d’abord touché sa cuisse avant de ...
    ... rencontrer son sexe en érection.
    
    — Prends-le dans ta main et caresse-le.
    
    C’était doux, chaud et dur à la fois... cette chose semblait vivante ! Cela m’excitait et je l’ai caressée jusqu’à ce qu’il me dise d’arrêter, car il allait jouir... ce jeu s’est répété à plusieurs reprises durant l’année scolaire... c’est aussi à cette époque que j’ai commencé à me masturber.
    
    Donc ce jour-là à Casablanca, dans cette voiture, tous ces souvenirs me sont revenus d’un coup ! je devais être tout rouge, j’avais de plus en plus chaud, je tremblais même un peu. Mon chauffeur quitta la route principale, pour emprunter des rues plus étroites et moins fréquentées. Je n’osais plus parler. Il s’arrêta enfin dans un quartier à côté d’un café et me dit de descendre, que nous allons prendre un thé. Il y avait quelques passants et le bar était occupé par quelques hommes qui discutaient. Je me suis dit que je ne craignais pas grand-chose.
    
    Mais un marin français en tenue qui débarque, ça se remarque ! Les conversations se sont tues. Mohamed leur dit quelques mots en arabe, et à moi me dit de le suivre au fond de la salle où il me désigna une table.
    
    Le patron apporta rapidement deux verres et une théière. Mohamed s’est assis à côté de moi et me dit qu’il aimait venir ici, que sa maison était à proximité et que toutes ces personnes étaient ses amis. Il me parla un peu de lui et j’en ai profité pour le regarder à la dérobée, car depuis notre rencontre, je n’en avais pas vraiment eu l’occasion.
    
    Il ...
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