Just a perfect day... - Histoires de Sexe

Just a perfect day...

... testicules de l’autre. Elle m’embrasse goulûment, sa langue étreint doucement la mienne, la relâche et se frotte à nouveau contre elle. Des frissons de plaisir irradient ma bouche et me parcourent le corps, et le miracle se produit : je suis de nouveau en érection.

Sa bouche délaisse la mienne au profit de mon phallus, dont elle se régale. À chaque aspiration, je suis parcouru par une onde de plaisir. Elle cesse pourtant sa fellation, et m’adresse un sourire coquin.

— Avance-toi un peu.
— Comme ça ?
— Encore un peu… et moi je me mets là, à côté de toi.

Elle reprend sa fellation en me tenant de la main droite, tandis qu’elle fait passer la gauche sous mes fesses pour me caresser les testicules par-derrière. La sensation est grandiose, d’autant plus qu’Hortense ne se gêne pas pour stimuler mon sphincter au passage. Et cette virtuose de l’amour physique me suce à la perfection, au point que je sens bientôt l’orgasme arriver.

— Je vais pas tarder à jouir.
— Tu peux te laisser aller, me sourit-elle avec bienveillance.

Elle reprend sa fellation avec énergie ; je me tends, me retenant de toutes mes forces jusqu’à ce que je n’en puisse plus, avant de m’abandonner au plaisir, en silence (il ne s’agirait pas de rameuter tout le musée !), en un orgasme étonnamment long malgré une éjaculation très modeste.

Alors que je reprends mes esprits en lui adressant un sourire reconnaissant, elle exhibe son trophée séminal sur sa langue, déglutit de manière théâtrale et me ...

... montre sa bouche vide avec un regard exagérément sensuel. Quelle chaudasse, je rêve !

— Bah, deux gouttes, c’était facile ! fais-je, faussement dédaigneux.
— J’eus préféré quelque éjac faciale abondante, hélas je ne devais pas être assez bandante.
— Gardez-vous de pareils propos ma douce, il n’existe pas plus canon en rousse !
— Y’en a en blonde ou en brune ?
— De chaudasse pareille, aucune !

Elle me sourit et m’embrasse. Amoureusement. Je suis aux anges.

Rafraîchis et rhabillés, nous quittons les toilettes puis le musée. Hortense s’endort dans le tramway qui nous ramène dans le centre historique, la tête sur mon épaule. Elle m’adresse un doux sourire quand je la réveille en arrivant.

Nous rejoignons la porte de Hal pour un bain de soleil allongés sur l’herbe. Hortense, la tête sur ma poitrine, évoque ses dix jours de vacances le mois suivant ; il est prévu qu’elle rentre dans sa famille en Bretagne, mais il lui sera facile de faire un détour par chez moi… J’accepte évidemment avec joie, lui proposant d’aller la chercher à Paris.

À un moment, une ombre fugace passe sur son visage… Je ne relève pas, tenant absolument à profiter de chaque minute qu’il me reste à passer avec elle. La lumière déclinante de la fin de journée, aussi belle soit-elle, nous rappelle que le week-end approche de son terme. Nous décidons de dîner dans une brasserie Art Nouveau des environs.

L’ambiance reste relativement gaie malgré notre séparation imminente. Mais alors que je reviens ...