Stop ou encore ? - Histoires de Sexe

Stop ou encore ?

... ambivalente fait monter non seulement de puissantes vagues de désir entre mes reins, mais met le feu dans ma tête et dans mon cœur.

Une femme à qui je veux pouvoir murmurer des trucs insensés en m’enfonçant en elle. Une Charlène que je ne pourrai jamais baiser sans éprouver d’émotions dévastatrices, si d’aventure j’acceptais son deal pourri.

— Ne va pas plus loin, Charlène, s’il te plaît. Je vais craquer et ce n’est pas une bonne chose.
— Et m…, la machine à remonter le temps s’est déréglée, renaude-t-elle en se redressant. Monsieur fait dans le scrupule ? Monsieur a peur de souiller la bouche de la dame d’une éjaculation tonitruante.
— Malgré le violent désir qu’il en a, le Monsieur ne pourra pas se contenter du seul cul de la dame.
— Explique, demande-t-elle en ouvrant ma chemise pour mieux caresser mon torse, sans respect des limites de mon consentement potentiel.

Poussant la provocation un peu plus loin, je prends tout mon temps pour répondre. Je finis d’abord de me déshabiller, dégrafe le soutien-gorge de Charlène et m’empare du haut de son shorty en dentelles.

Elle prend mes mains en signe d’acquiescement. Je lui retire ce dernier rempart de moralité.

Ma queue pointe en direction de son pubis. Ses tétons pointent en direction de mon torse. Nous sommes entrés dans un face-à-face de tous les possibles.

Sauf que nous sommes dans une cage d’escalier. Mais ce n’est pas le moindre charme de cette fille que d’apprécier l’ambiguïté de la situation.

Sans ...

... cesser de me regarder, elle glisse ses doigts entre ses cuisses et les enduit de mouille avant de les poser sur mes lèvres. Je découvre la saveur de son intimité en léchant un doigt après l’autre.

En jeu de miroir, je récolte une goutte qui perle de ma queue pour en mouiller les bouts de ses seins.

— De quoi as-tu peur, Monsieur, à part de voir l’ascenseur arriver à cet étage ?
— De l’après… !
— Parce que ni toi ni moi ne sommes libres ?
— Charlène, nous sommes déjà bien au-delà de cette peur-là. Non, mais je sais déjà que ma frustration sera aussi intense que le plaisir que tu vas m’offrir si tu m’interdis toute émotion, tout sentiment, toute tendresse.
— Que veux-tu de plus ?
— Que tu m’apprennes toi. Avant, pendant et après.
— C’est beaucoup trop dangereux, je n’en suis pas capable cette nuit. Mais je suis prête à une concession.
— Laquelle ?
— À défaut de me baiser, orgasme-moi ! Si tu veux renoncer au plaisir, pour éviter les frustrations ou une relation parallèle, libre à toi. Moi je suis tendue comme un arc, j’ai envie de jouir. Je suis même prête à t’apprendre à me faire jouir. Voilà pour la Charlène « pendant ». L’avant tu l’as déjà eue, un peu.
— Où est la concession ?
— J’accepte le risque de mots de tendresse de ta part, parce que je les sais malheureusement sincères. Et qu’ils me troublent, tout en me faisant envie. Mais je ne t’apprendrai pas l’après de Charlène. Je ne veux plus te revoir avant que j’aie tout digéré. Je sens sur ta peau trop de ...