1. Natrant


    Datte: 04/09/2018, Catégories: fh, jeunes, bain, Oral nopéné, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... sans comprendre.
    
    — Suis-moi, comme si tu étais mon serviteur. Le vert est la couleur des nobles, ici.
    
    Fyrag s’exécuta sans mot dire. Thyris semblait dans son élément, et avait retrouvé une assurance que le garçon ne lui connaissait pas. Chacun de ses pas dévoilait son fessier rond, ce qui n’était pas pour déplaire au jeune homme, en première place pour le spectacle. Il commença pourtant très vite à trouver désagréable le frottement rude du pantalon de berger contre sa chair sensible.
    
    Pour se distraire des pensées libidineuses, il voulut regarder autour de lui. Mal lui en prit. Certes, l’architecture était superbe. Mais Natrant étant une ville d’Alquise, la plupart des citoyens présents étaient des femmes, vêtues pour la plupart aussi légèrement que sa compagne de route. Voulant à tout prix se soustraire à la torture délicieuse de ces visions enchanteresses, il questionna Thyris sur la signification des couleurs de tuniques.
    
    — Le blanc est pour les vestales novices, le jaune, pour les prêtresses de Mysalis. Ne te fie jamais à elles. En bleu nuit, ce sont des Dyanarydes, les vestales de Dyanar, et en bleu plus clair celles d’Alquise. Les roses, ce sont les étudiantes non-prêtresses.
    — Et toi, tu servais quelle déesse ?
    — Dyanar, bien sûr. Et je la sers toujours, même si maintenant ce doit être différent.
    
    Fyrag se tut. La jeune femme lui avait donné un sujet de réflexion. Thyris aurait dû être prêtresse, mais pour cela, il fallait qu’elle soit vierge. Elle ne ...
    ... l’était plus. Elle ne serait donc pas vestale. Il entrevit confusément que la fatigue et la douleur n’étaient peut-être pas les seules explications aux larmes de la veille. Il se pouvait bien que l’incertitude quant à son avenir y ait une part.
    
    Thyris, de son côté, fut soulagée du silence de son compagnon. Elle avait craint qu’il ne lui pose la question qu’elle-même s’était posée. Elle pouvait sans le moindre doute rejoindre la maison des sœurs, mais lui resterait à la porte, voire pire. Ses aînées étaient souvent mal disposées à l’égard de la gent masculine. Elle hâta le pas vers la bibliothèque. D’abord trouver une réponse, on verrait bien ensuite.
    
    Fyrag fut estomaqué par l’architecture majestueuse de la bibliothèque. Il s’agissait d’un dôme de pierre et de verre, soutenu à l’extérieur par deux immenses arches, couronnées d’une coupole recouverte d’or. Par transparence, on observait à l’intérieur un dédale complexe d’escaliers et de paliers.
    
    — Les escaliers servent à classer les textes. Le plus important est celui des Origines, il est dans la coupole. En dessous, se trouve la Geste de Dyanar, et un peu plus bas la Colère d’Hedion. Encore en dessous les textes des Cinq, Alquise et Mysalis, Atilbis, Calcin et Etuin.
    
    À voix plus basse elle ajouta :
    
    — Ce sont les textes de Calcin que je veux consulter…
    
    En parlant, elle avait écarté les pans d’étoffe qui la couvraient, de manière à dévoiler le sillon entre ses seins. Elle monta l’escalier en roulant des hanches, ...
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