1. Natrant


    Datte: 04/09/2018, Catégories: fh, jeunes, bain, Oral nopéné, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... réchauffer. Il tira de son sac un baume médicinal qu’il avait emporté avec les provisions en quittant le refuge. Avec des gestes doux pour ne pas réveiller la souffrance, il entreprit de masser les pieds de Thyris. Ce faisant, il laissa vagabonder son esprit sur la jolie vue qu’offrait la jeune femme, étendue sur le dos, jambes légèrement écartées. Sans s’en rendre compte, il remonta sur un mollet, puis caressa un genou. Prudemment, il atteignit une cuisse. Les gémissements de Thyris avaient tout d’une incitation. Il se pencha et posa un baiser non loin de la fourche. Il s’en approcha doucement. La jeune femme ouvrit un peu plus les jambes, et il goûta à nouveau les plaisirs de cette fontaine.
    
    À quatre pattes, il lapa la jolie fente. Le léger goût de mousse fit place très vite à un autre, plus prononcé, qu’il n’aurait pu décrire. Thyris avait posé ses jambes sur ses épaules, et son bassin balançait de droite à gauche sous l’effet du plaisir. Lorsqu’il ajouta un doigt à sa langue, elle cria, eut une série de mouvements désordonnés et s’apaisa. Fyrag lécha encore le liquide qui avait éclaboussé les cuisses, puis se dégagea.
    
    Juste après son orgasme, Thyris s’était endormie.
    
    Fyrag prit le temps de la couvrir, se débarbouilla et remit ses hardes. Il était bien décidé à leur trouver un moyen de transport.
    
    Il n’eut pas à chercher longtemps. À peine cent mètres plus loin, une charrette à deux mules avait versé dans le fossé. L’attelage était léger, mais la vieille femme ...
    ... qui le conduisait aurait été bien en peine de le rétablir. Fyrag poussa, tira, et remit le véhicule d’aplomb. Il aida ensuite l’aïeule à ramasser les ballots éparpillés dans le fossé, et contrôla le harnachement des bêtes.
    
    Reconnaissante, l’aïeule proposa de rendre un service à son tour. Fyrag ne tarda pas à revenir, Thyris endormie dans les bras. Il la déposa sur les ballots, puis prit place sur le banc de cocher et empoigna les rênes.
    
    Le lendemain, ils entraient dans les faubourgs de Natrant. La vieille femme les laissa à quelques rues du quartier des prêtres. Avant de repartir, elle tendit un petit paquet à Thyris.
    
    — Je ne peux remercier votre compagnon comme il se doit, alors je vous charge de le faire pour moi, dit-elle avec un clin d’œil. J’espère que ce modeste présent vous sera utile.
    
    Pendant qu’elle s’éloignait, Thyris déballa le cadeau. Il s’agissait de deux morceaux d’étoffes, semblables à ceux qu’elle portait lorsqu’elle était apparue devant Fyrag, mais de couleur verte. Se cachant dans un coin, elle se débarrassa de sa robe grossière et drapa ses appas dans les pans de tissus. Lorsqu’elle eut ajusté la ceinture, la toile fine soulignait les courbes de ses seins et Fyrag se rappela à quel point il l’avait alors trouvée désirable, au point de la croire irréelle.
    
    — Parfait. Je n’aurais pu rêver mieux. Inutile de passer par la maison des sœurs, désormais. Ne perdons pas de temps.
    
    Elle tira Fyrag par le bras. Le garçon, un brin décontenancé, la fixa ...
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