1. Natrant


    Datte: 04/09/2018, Catégories: fh, jeunes, bain, Oral nopéné, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    Fyrag est un garçon de ferme sans histoire, à part quelques rêves étranges. Un jour il est abordé par une jeune femme, Thyris, qui cherche à fuir ses ravisseurs, des prêtres d’Hedion, le Dieu Père. Comme ils n’en veulent qu’à sa virginité, elle persuade le garçon de l’en débarrasser. Mais les poursuivants de la jeune vestale les retrouvent. Heureusement, ils tombent en adoration devant les fesses de Fyrag, permettant aux deux jeunes gens de s’enfuir. Après avoir brouillé leur piste grâce à la magie, Thyris découvre que Fyrag est marqué du sceau d’Hedion.
    
    Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair !
    
    oooOOOooo
    
    Alors Atilbis le Voyant parla, et vérité fut sa parole. Il prophétisa pour les générations des générations à venir, et ceux qui l’entendaient étaient confondus. Seuls deux furent outrés de ces paroles. Calcin, parce que sa fidélité au Dieu Père était grande, jura que la parole était félonie. Mysalis, dont grande était la ruse, jugea qu’elle perdrait en pouvoir sur la Terre, si la parole se réalisait. Alors, chacun ne sachant ce que faisait l’autre, ils subtilisèrent la parole puis la dévoyèrent à leur profit. Ensuite, honteux de ce qu’ils avaient fait, ils lancèrent sur Atilbis comme sur la prophétie des sorts d’enfermement puissants, chacun ignorant l’autre. Ils ne surent pas que le Voyant avait aussi annoncé leur traîtrise, et ils partirent, chacun détenant une version de la parole, et la ...
    ... divulguant au monde. Quand à la Prophétie réelle et vraie, elle resterait cachée au monde jusqu’au moment de la découvrir.
    
    La ville de Natrant était la plus grande ville de l’Est dédiée à Alquise, la déesse sage. On y trouvait la meilleure université des quatre Ilsen, et les plus belles bibliothèques du monde connu. Il s’y trouvait surtout la grande bibliothèque théologique, qui renfermait, disait-on, tous les textes sacrés existants ainsi que toutes les interprétations ayant été faites par des prêtres, qu’ils soient attachés à l’un ou l’autre dieu.
    
    C’est en ce lieu que souhaitait se rendre Thyris. Mais la route était longue, et la jeune femme, habituée aux égards dus aux vestales, souffrait plus qu’elle ne voulait l’avouer de la marche, des habits grossiers et de la nourriture frugale. Elle masquait autant qu’elle pouvait ses difficultés, vexée qu’elle était par quelques remarques de Fyrag sur ce que, selon lui, une fille pouvait ou ne pouvait pas faire - physiquement s’entend. Il avait pourtant pour elle tous les égards possibles, s’occupant seul du bivouac et veillant à leur subsistance. Mais il n’avait, à vrai dire, aucune idée de ce qu’avait été la vie de la jeune femme avant son enlèvement. Alors que l’aspirante vestale sentait son courage l’abandonner, ils virent enfin étinceler au loin les coupoles dorées de Natrant.
    
    — Enfin, nous y sommes !
    — Ne te réjouis pas trop vite. À pied, il faudra encore deux jours pour rallier le faubourg.
    — Deux jours ! Mais la ...
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