1. Natrant


    Datte: 04/09/2018, Catégories: fh, jeunes, bain, Oral nopéné, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... première fois que je suis venue…
    — La première fois tu étais sur une mule, pas à marcher dans la caillasse. Désolé, Thyris mais il vaut mieux que tu t’en rendes compte.
    
    Fyrag ne comprit pas ensuite ce qui arrivait à sa compagne. La jeune femme moqueuse disparut soudain, pour laisser place à une petite fille paniquée, en larmes, incapable de parler tant elle sanglotait fort. Ne sachant trop quoi faire, il la prit dans ses bras et s’efforça de lui murmurer des paroles rassurantes, sans être bien sûr de leurs effets.
    
    — Là, là, ça va aller, on a fait le plus dur, la route est facile, après ça, allez Thyris, allez, tu es courageuse, tu sais, là-bas tu vas retrouver les temples, allez, allez…
    
    Les pleurs de Thyris semblaient intarissables, elle ne se calmait pas. Désemparé, Fyrag cherchait du regard un moyen de sortir de cette situation. Il aperçut un peu à l’écart de la route un lavoir à demi ruiné, et, faute de mieux, décida d’y amener Thyris. Là, il l’assit du mieux qu’il put sur le banc couvert de mousse, et entreprit de lui baigner le visage à l’aide du coin le moins sale de son bliaud. Le chant de l’eau apaisa la jeune femme qui pleurait toujours, mais plus doucement.
    
    Le bassin du lavoir état couvert de mousse, mais l’eau semblait claire. Se rappelant la mine réjouie de sa compagne au retour de sa toilette le premier soir, il pensa que la baigner serait peut-être un réconfort pour elle.
    
    Il entreprit donc de la déshabiller avec douceur. La jeune femme, ...
    ... habituée à être servie, se laissa faire. En ôtant les sabots il poussa un juron. Ses pieds étaient à vifs, et du gravier s’était incrusté dans les plaies. Pas étonnant que l’idée de marcher encore deux jours la démoralise ! Avec les pieds dans cet état, lui-même n’aurait pas fait un pas de plus.
    
    Il pesta, furieux contre lui-même. Lui qui se vantait de son habilité à prévenir les boiteries de ses bêtes, il pouvait être fier. Il aurait bien dû se douter que cette petite vestale délicate ne supporterait pas les sabots.
    
    Tout en fulminant, il poursuivit son office. Thyris était maintenant nue, mais la colère du garçon l’empêchait de voir à quel point elle était désirable. Ne voulant plus qu’elle pose le pied à terre, il se déshabilla lui-même et la porta jusqu’au bassin. Il l’assit le plus confortablement qu’il put, et prenant une poignée de mousse, commença à la laver avec douceur. Thyris, apaisée par tant de soins, avait cessé de pleurer. Malgré l’eau froide, son corps réagissait aux caresses de la mousse, et, l’esprit embrumé par les larmes, elle sentait monter en elle une douce béatitude. Après l’avoir frottée, le jeune homme, pour ôter les débris végétaux, lui parcourut tout le corps de ses mains. Puis, murmurant la litanie tranquille qu’il avait pour soigner les brebis, il entreprit de nettoyer ses plaies. Anesthésiée par l’eau froide, Thyris sentit à peine la douleur.
    
    Fyrag la porta ensuite sur l’herbe, derrière le bâtiment, et la frictionna vigoureusement pour la ...
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