Me abbandono a te
Datte: 07/03/2023,
Catégories:
fh,
boitenuit,
amour,
jalousie,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
sm,
amouroman,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... Allumer un pétard également. Une première en l’occurrence, qui n’avait fait qu’accroître ses appréhensions, redoutant que le mélange n’ait un effet détonnant sur lui.À moins que ça le calme, l’abrutisse un peu, avait-elle espéré. Elle avait vu ses gestes de plus en plus désordonnés, ses mouvements erratiques, ses sauts de cabri dément. Mais elle avait gardé la pose suffisamment longtemps pour que l’artiste puisse ébaucher son œuvre.
Les arêtes saillantes de l’emballeuse-lieuse avaient fini par la meurtrir durement et pour échapper au supplice, elle s’était alors animée, frottant lascivement son sexe sur le métal froid du levier, pétrissant ses seins dardés, offrant un spectacle irrésistible. Elle espérait, qu’excité, il abandonne son travail pour passer… à autre chose ! Le résultat ne s’était pas fait attendre. Mais pas celui qu’elle avait imaginé.
Abandonnant son chevalet, Tony s’était rué sur elle pour la gifler violemment :
— Connasse, avait-il éructé. T’es même pas foutue de garder la pose, poufiasse ?
Une autre claque, puis une autre encore. Lui attrapant le bras, il l’avait décollée de la machine, l’avait fait tournoyer vivement avant de la lâcher : elle s’était trouvée projetée sur la cercleuse de colis où elle s’était méchamment cognée le bas du dos. Souffle coupé par le choc, incapable de réagir, elle avait pris d’autres coups encore avant que son bourreau, l’attrapant par les cheveux, ne la traîne jusqu’au lit au fond de la pièce.
Tony avait alors ...
... voulu la violer. Mais, effets de l’alcool et du shit sans doute, il s’était trouvé incapable de bander. Piteux, rageur, il lui avait méchamment tordu un sein avant de l’abandonner sur le pucier. Avec une barre de fer, il s’était acharné sur un gros bidon métallique pendant de longues minutes, avant de stopper brutalement. Comme étourdi, il s’était alors assis au sol, le dos appuyé contre la lieuse à feuillards, la bave aux lèvres. Dix secondes plus tard, il s’affaissait sur lui-même, mou comme une poupée de chiffons et sombrait dans une effrayante cataplexie.
Affolée par cette scène, meurtrie de toutes parts, Clara avait eu bien du mal à se remettre debout. Elle avait hésité entre fuir sur-le-champ ou porter secours à l’homme qui, bien que conscient, paraissait totalement absent, comme décérébré. Elle n’avait pu se résoudre à l’abandonner en voyant son regard vide, immobile, inquiétant.
Quelques minutes plus tard, Tony avait plus ou moins retrouvé réflexes et tonus musculaire. Pleurant comme un gamin, il s’était excusé, avait imploré son pardon. En vain ! Pour elle, la décision était prise, irrévocable : elle le quittait, pour fuir sa folie, sa violence. Question de survie !
Mais sur le moment, patiemment, elle l’avait exhorté à consulter un psy, à se faire soigner et ne revenir vers elle que lorsqu’il serait guéri, sachant bien toutefois que pour elle cette rupture serait définitive. Il avait accepté la séparation sans broncher, promis, juré de suivre un traitement. Le ...