1. Me abbandono a te


    Datte: 07/03/2023, Catégories: fh, boitenuit, amour, jalousie, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, sm, amouroman, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... après quelques embrassades fougueuses, elle qui, craignant que son trop vertueux cavalier ne l’abandonne au pas de sa porte, avait proposé le fameux dernier verre. Là, heureusement, l’affaire s’était emballéemolto vivace ! Aux tendres caresses avaient succédé des explorations, douces, patientes certes, mais résolument orientées. Tony avait su débusquer ses points sensibles et leurs ébats avaient été couronnés par une extase commune avant qu’ils ne partagent d’autres jeux et découvertes mutuelles jusque fort tard dans la nuit.
    
    Quelques semaines s’étaient écoulées, ponctuées de soirées brûlantes, de folles nuits avant que Tony ne vienne plus ou moins s’installer chez elle. Le début de leur cohabitation s’était révélé heureux, simple. Mais peu à peu, leur relation s’était détériorée. À chaque fois qu’il buvait un peu trop, Tony devenait irascible, s’énervant pour un rien, capable alors de fracasser une lampe ou de déchirer un bouquin avec une rage effrayante. Un comportement qui n’avait pas tardé à l’effrayer, car elle avait compris qu’il reportait sa furieuse colère sur le premier objet à portée de main pour éviter de s’en prendre à elle.
    
    Parfois, Tony disparaissait quelques jours, pour travailler dans son atelier, revenant avec une toile dont Clara reconnaissait certes la qualité. Mais à chacun de ces retours, il était plus énervé, soûl et colérique. Incontrôlable. Brutal, il lui faisait l’amour sans ménagement, sans partage. Égoïstement. Il la sautait en fait, la ...
    ... baisait sans se préoccuper de lui donner un quelconque plaisir.
    
    Le lendemain, elle retrouvait le gentil Tony, charmant, attentionné. Et penaud. Et pour un peu, elle lui aurait pardonné ses écarts si elle n’avait, déjà, redouté une rechute probable. Alors, le doute s’était installé en elle, le lien s’était distendu, l’amour qu’elle lui portait s’était teinté de peur, d’appréhension du moins.
    
    Un jour, début mai, Tony l’avait fait poser pour lui à l’atelier. Nue bien sûr. Elle avait accepté sans rechigner, ne craignant pas d’être reconnue un jour sur ce tableau, car Tony peignait au couteau et ses tableaux, patchworks aux couleurs flashy, ses toiles n’étaient ni figuratives ni suffisamment précises pour qu’elle puisse être identifiée. Il l’avait installée semi-allongée sur une vieille machine, un épais levier en acier entre les cuisses et une sorte de gros tuyau annelé à quelques centimètres de sa bouche. Elle avait trouvé la position particulièrement indécente, mais somme toute excitante. Elle avait accepté d’orienter son profil vers le pseudo pénis tubulaire et de laisser pendre une jambe, dévoilant ainsi son intimité pressée contre la manette d’acier.
    
    — Je nommerai cette toile « Robotic orgasm », avait annoncé Tony, fier comme s’il avait trouvé le titre de l’année.
    
    Clara n’avait pas trouvé l’intitulé très génial, mais peu lui importait si la séance de pose se clôturait précisément par un orgasme. Inquiète cependant, elle avait vu son amant écluser plusieurs bières. ...
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