Me abbandono a te
Datte: 07/03/2023,
Catégories:
fh,
boitenuit,
amour,
jalousie,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
sm,
amouroman,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... sommes tous deux vainqueurs : elle, dont le corps s’arque et se tend, et moi qui succombe à ses assauts brûlants qui réveillent définitivement mon sexe qui vient barrer sa cuisse.
Oubliant alors sa bouche gourmande, ma langue glisse dans son cou, dérape vers le sillon d’entre monts, humecte les contreforts des éminences opalines. Je bécote patiemment les pentes légères du sein droit alors que ma dextre flatte le satin de l’autre. Je vois les aréoles s’étrécir, les sombres tétins se dresser encore, se façonner en bâtons de réglisse, s’élever en crampons insolents. Ne m’a-t-elle pas avoué avoir failli succomber à mes agaceries cette nuit ? Saurais-je la faire basculer ce matin ? La propulser dans un tourneboulant séisme juste avec mes caresses ?
Je vais tenter ma chance : doucement, irrésistiblement, insidieusement, ma langue d’un côté, mes doigts de l’autre, font mine d’aborder les fleurons hérissés, s’en approchent à les frôler pour s’enfuir avant d’y revenir. À chaque fois, Clara se tend, propulse son torse au contact espéré, et chaque fois j’esquive. Ma douce impatiente soupire, geint, râle doucement sous cette insidieuse torture. Ses yeux fermés s’ouvrent furtivement, m’interrogent, me supplient de franchir le cap. Ma paume alors vient effleurer, aussi légère qu’une plume, un sommet turgide et Clara se cabre, son corps s’électrise, ses lèvres se tétanisent. Machiavélique, j’insinue un genou dans son entrejambe qu’elle ouvre volontiers, prête qu’elle est à subir les ...
... pressions de ma cuisse sur son sexe enflammé.
Alors… Alors seulement, alors enfin, ma bouche et mes doigts abordent les sémaphores ardents de ses seins durcis, les flattent, les caressent, les pressent, les supplicient, les cajolent. Ma cuisse, traîtresse félonne, coulisse sur la fente baveuse, écrase les lèvres inondées, déflagre le bourgeon délicat.
Sous ces assauts tendres et violents, Clara se lâche, bascule, explose, m’abandonne son corps, s’atomise dans le néant lumineux. Elle rue, se cabre, sursauts spasmodiques, écarts erratiques, elle tente de me fuir pour mieux retrouver dans la seconde, et mes doigts, et ma bouche, et ma cuisse scélérate qui râpe sa conque inondée, élime son clito douloureux.
Je plaque mes lèvres sur sa bouche pétrifiée en O, lui vole son souffle, l’oxygène du mien, l’étourdit plus encore dans sa petite mort. Je n’ai plus rien à faire désormais qu’à jouir de son plaisir, qu’à me repaître de son bonheur, qu’à capter sa lumière qui auréole ma victoire.
Quand son séisme se calme, que d’incontrôlables répliques assassines font tressaillir son corps de loin en loin, quand elle finit par reprendre pied, son visage est lumineux, ses traits magnifiquement détendus. Elle prend mon visage dans ses mains, l’attire doucement avant de m’embrasser, tendrement. Doux baiser, tranquille, sincère.
— Tu es fou, finit-elle par susurrer.
— Fou de toi ma chérie. Totalement fou ! Irrésistiblement fou de toi !
Je me redresse légèrement, bloque son regard ...