Me abbandono a te
Datte: 07/03/2023,
Catégories:
fh,
boitenuit,
amour,
jalousie,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
sm,
amouroman,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... au départ, elle me suit sans résister, me dépasserait même si elle le pouvait. Arrivés dans la chambre, alors qu’elle veut se jeter sur le lit, je lui fais effectuer un 360 et la plaque contre le mur. Mes mains enserrent ses poignets que je lève à hauteur de sa tête et que je colle au mur.
— Aie ! gémit-elle, et je vois bien que cette plainte n’est pas du chiqué. Oh, s’il te plaît, ne me fais pas de mal ! m’implore-t-elle.
Instantanément, je relâche ses poignets : visiblement, lehand-uplui a fait mal à l’épaule gauche. Réellement !
— Te faire du mal ? Excuse-moi, ce n’était pas du tout mon intention ! Ce n’est vraiment pas mon genre !
Je lui découvre un étrange regard : frayeur ? Panique ? Une petite lumière rouge s’allume dans mon esprit : au-delà de sa douleur à l’épaule, la fougue de mon mouvement semble l’avoir paniquée. Au point d’anéantir son désir. Je sens son corps totalement raidi ; ses tétons ont dans la seconde complètement perdu leur insolente érection, ses épaules sont bloquées, son bassin visiblement fuit mon contact. Il me semble même qu’elle tremble !
Je crains que sa réaction ne recouvre une assez triste réalité dont il me faudra découvrir les origines. Plus tard. Avec patience et délicatesse. À cet instant toutefois, je comprends qu’il va me falloir tout reprendre à zéro pour la ramener sur le lumineux chemin du plaisir.
Délicatement, j’enferme son visage entre mes mains, lui caresse les joues ; mon museau se plaque sur ses lèvres, ma ...
... langue parcourt ce délicieux coquelicot écarlate, tente d’envahir sa bouche qui peine à s’entrouvrir. À force de tendres bécots légers et de mots doux, les lèvres finissent par s’écarter. Nos souffles se mêlent et brusquement, je sens son corps se détendre d’un coup, si totalement que je dois la soutenir pour lui éviter de s’affaler au sol.
La portant à moitié, je l’allonge sur le lit. De statue de sel, Clara s’est transformée en poupée de chiffon, molle et inerte. Allongé à son côté, je la caresse, je l’embrasse, lui lèche le menton, les joues. J’alterne baisers et léchouilles, je la surprends en soufflant légèrement sur ses yeux, en embrassant ses paupières, en caressant sa nuque. Ma bouche glisse dans son cou, parcourt son épaule gauche avant de descendre vers son bras. Le contact de ma langue dans son aisselle la fait sursauter et lui arrache un petit rire. Chatouilleuse ? Ma baveuse insiste, conquiert le creux axillaire, provoquant sursauts et gloussements. Le dégel se confirme, la chair de poule envahit sa peau et les cabochons de ses seins se hérissent légèrement.
Clara prend ma tête entre ses mains pour la ramener à quelques centimètres de son visage. Elle affiche un air grave, mais son regard est serein :
— Me abbandono a te, me susurre-t-elle avant de m’embrasser fougueusement.
Nos bouches se scellent, nos lèvres se soudent, nos souffles se mêlent et s’emmêlent. J’aime le goût café-passion de sa bouche. Nos langues s’affrontent en un délicieux combat où nous ...