1. Anne au Congo


    Datte: 03/02/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byJipai, Source: Literotica

    ... d'un bâtiment qui paru isolé à Anne, en pleine nature. Au fronton de l'édifice Anne put lire " Institution du Sacré Cœur "
    
    *
    
    Ils étaient dans une mission, un semblant d'espoir lui revint, peut être seraient ils accueillis par les sœurs, qu'ils auraient des soins, des vêtements, à boire, à manger?
    
    Les hommes sautèrent du camion et les firent descendre sans aucun ménagement et les poussèrent dans l'édifice spacieux, de style résolument colonial. Ils furent accueillis par des cris que l'on entendait venant de nulle part et qui glacèrent leur sang instantanément. On entendait aussi le bruit des cravaches sur les chairs et les plaintes des prisonniers. On entendait des suppliques déchirantes, des pleurs de gosses et autres horreurs.
    
    Anne se sentit défaillir, ses jambes tremblaient et la portaient à peine. Le souffle court, la gorge desséchée elle jeta un regard à ses compagnons d'infortune et lut la terreur dans leurs yeux. Il n'y avait donc pas d'issue.
    
    Ils furent poussés en avant et introduits dans une pièce sombre dont la porte se referma bruyamment derrière eux.
    
    Les trois femmes et l'homme se laissèrent tomber à terre, anéantis de fatigue et de peur. Ils restèrent là des heures prostrés, sans bouger. La soif et la faim n'étaient qu'un petit inconvénient face à l'angoisse qui les étreignait.
    
    De leur lieu de détention ils pouvaient clairement entendre les cris des suppliciés, de longues plaintes montaient dans le noir de leur prison et leur faisaient ...
    ... naître des frissons et la chair de poule sur toute la surface de leur peau.
    
    Après un long temps passé dans le noir, la porte s'ouvrit avec fracas et un grand type leur apporta un seau d'eau qu'il laissa au milieu de la pièce. Il referma la porte et ils restèrent un long moment sans oser s'approcher du seau.
    
    Anne s'ébroua enfin et avança prudemment vers le seau, elle le huma, y mit timidement un doigt qu'elle porta à son nez et qu'elle sentit. Rien ne lui parut suspect, elle y mit la main et se mouilla le visage, l'eau lui fit du bien. Elle recommença l'opération, lavant son visage à l'eau tiède avant de boire un peu du breuvage. Elle fit signe à ses compagnons d'infortune qui vinrent tour à tour faire un semblant de toilette et se rafraîchir dans le seau.
    
    Anne se rapprocha de la jeune femme qui semblait avoir son age, et lui demanda ce qui s'était passé chez elle. La femme s'appelait Michelle, elle était belge. Un soir les soldats ont fait irruption dans la villa qu'elle occupait avec son mari. Ils ont tout cassé, emporté le reste. Ils ont battu son mari et l'ont emmené elle ne sait où et puis ils l'ont trouvé elle, qui se cachait et les rustres l'ont dé habillée et violée toute la nuit. Elle s'était débattue, ils l'avaient attachée au lit, arrachés ses vêtements et l'un après l'autre ils avaient abusé d'elle la nuit durant. Ils avaient trouvé des alcools dans la maison, ils les avaient bus, ils étaient tous ivres d'alcool autant que de fureur sexuelle qui ne s'éteignit ...
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