Anne au Congo
Datte: 03/02/2018,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byJipai, Source: Literotica
... le camion qui s'ébranla enfin.
Ils suivirent un itinéraire improbable, passant dans toutes sortes de quartiers, des plus pauvres aux plus huppés. Dans les quartiers riches, les villas étaient toutes pillées, certaines en flammes, dans les rues on voyait toute sorte de choses éparpillées, cassés, abandonnés là par des bandes en fuites.
Les cahots de la routes jetaient Anne à droite et à gauche contre ses compagnons de voyage qui loin de la repousser l'accueillaient dans leurs bras tous en pelotant copieusement ses seins ou ses fesses selon les circonstances. Ils riaient forts en faisant des commentaires égrillards sur son anatomie.
Le voyage dura longtemps, ils s'arrêtèrent deux fois en cours de route, le chef de l'expédition rencontrant d'autres hommes et discutant ferme avec eux. A la première halte, ils récupérèrent un couple de blancs dont l'homme d'une quarantaine d'années avait le visage tuméfié, couvert de sang et un œil quasiment fermé. Son épouse suivait apeurée, tenant son mari, elle avait les vêtements en lambeaux, elle aussi avait subit des coups et son visage était en sang. Elle pleurait beaucoup tandis que son homme baissait la tête sans réaction. Tout le monde se poussa pour leur faire place et ils s'abattirent sur la banquette de bois.
Anne les observa du coin de l'œil sans trop oser montrer un intérêt excessif. Elle finit par conclure qu'ils étaient américains et qu'ils avaient subi un traitement particulier. Le regard hagard de la femme en ...
... disait long sur les sévices qu'ils avaient endurés, quand à l'homme son absence de réaction était des plus inquiétante.
Au second arrêt ce fut une autre femme qui monta elle devait avoir une trentaine d'années Anne lui donna environ son age. Elle était hystérique et hurlait en se débattant. Les hommes l'empoignèrent sans ménagement et la jetèrent sur le plateau de bois du camion. Elle aussi portait des traces de violence, elle s'était débattue et son corps était strié de coups qui devaient avoir été donné par un fouet ou un ceinturon. Ses poignets étaient en sang également, preuve qu'elle avait été entravée. Anne frissonna en la voyant pantelante sur le plancher rugueux.
Difficilement elle se mit à genoux, mais un homme d'un coup de pied l'envoya à terre. Elle rampa pour lui échapper et se remit à genoux avant de s'asseoir sur le banc non loin d'Anne.
Anne la regarda s'asseoir, la femme grimaça quand elle posa ses fesses sur le bois dur mais elle serra les dents et se maintint assise comme elle le pu. Anne vit les traces profondes qui marquaient sa chair, elle vit aussi à travers les lambeaux de vêtement les traces de sang sur ses cuisses qu'elle maintenait ouvertes et qui semblaient la faire souffrir.
Et l'interminable voyage se poursuivi dans la nuit noire, Anne n'avait plus aucune notion de lieu, elle était complètement perdue et son inquiétude grandissait à chaque tour des roues.
Enfin, à l'aube le camion franchit un portail et ils se retrouvèrent dans la cour ...