Anne au Congo
Datte: 03/02/2018,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byJipai, Source: Literotica
... loin, la faisant hurler de douleur tant leurs membres raides et gonflés lui poignardaient le ventre. Les hommes riaient tout en besognant ce corps disloqué qui n'avait plus la force de se défendre.
Quand le troisième soir revint, il trouva Anne prostrée sur le sommier anéantie de douleur, de soif et de désespoir.
Plus tard encore, elle entendit des pas dans l'escalier et elle se recroquevilla un peu plus sur sa couche improvisée. La porte s'ouvrit et un homme en arme entra portant une écuelle de nourriture et un verre d'eau. Sans rien dire il tendit le tout à Anne qui s'aperçut alors combien elle avait faim et soif. L'homme tourna les talons et la laissa seule avec son brouet dans la gamelle. Elle attendit encore, rassemblant ses forces avant de se lever sur son coude pour s'approcher de l'écuelle. D'une main qui tremblait elle prit le verre d'eau et le but avidement comme si elle avait traversé un désert torride. Quand le verre fut vide elle le regarda, regrettant d'en avoir davantage. Elle tourna les yeux vers le brouet dans l'assiette, elle y porta ses doigts et goûta au repas. C'était du mil préparé à l'africaine, elle fit la grimace mais se força à manger un peu pour reprendre des forces. L'aliment insipide ne lui procura aucun plaisir mais elle le mangea.
Dehors, les palabres allaient toujours bon train et les hommes discutaient forts. Finalement plus tard dans la nuit, ils vinrent la chercher, ils lui montrèrent sa robe qu'elle enfila en vitesse et les ...
... suivis. Le rez-de-chaussée était dévasté, des bouts de verre jonchaient le sol, les rideaux déchirés pendaient lamentablement, un peu partout, des détritus de toutes sortes, des restes de repas, certains hommes avaient même faits leurs besoins à même le sol de la salle.
Ils sortirent dans la nuit moite. Des yeux partout la regardaient, elle passa entre deux rangs d'hommes en armes jusqu'à un camion qui attendait dans la rue moteur en marche. Ils lui firent signe de monter, ce qu'elle tenta de faire avec leur aide. Ils ne se privèrent pas peloter ses fesses et son sexe pendant toute l'opération. Elle s'assit sur le banc de bois sentant les vibrations du moteur dans tout son corps et attendit. Les palabres se prolongèrent encore plus d'une demi heure, les hommes parlaient forts, visiblement ils n'étaient pas d'accord entre eux. Finalement elle se rendit compte qu'il y avait deux clans, ceux qui avaient investis la maison et d'autres qui étaient arrivés avec le camion. Elle se rendit compte aussi qu'en fait toute la palabre tournait autour d'elle, les hommes se tournaient vers elle fréquemment, la montrant du doigt. Pour finir, un homme ayant des galons sur l'épaule de son semblant d'uniforme vint mettre bon ordre aux conciliabules, il sortit de sa poche une liasse de billets qui semblaient être des dollars et la tendit au chef de la bande de la villa. Celui-ci prit les billets avec réticence mais n'opposa plus de résistance à ses visiteurs.
Des hommes en armes remontèrent dans ...