Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

... embrasse un sein tout en bougeant le vibro.

— Vivement que tu sois dépucelée que je te rende la pareille, s’étire-t-elle de bien-être.

**********

Le mercredi se passe dans l’ennui. En fin d’après-midi, un coup de fil d’Alban pour m’inviter au resto. Un resto chic, ça y est, je passe à la casserole. Ah non, pas le premier soir, je ne suis pas une fille facile. On n’est pas au cabaret. Une douche, une robe, les talons et hop, prête à consommer. Ah non, j’ai dit pas le premier soir !

Je lui ai déjà fait une fellation, lui, un cunni donc nos relations sont bien avancées. Nous avons sauté l’étape du flirt, ce soir.

— Maman, je ne mange pas là ce soir, je sors avec un garçon.
— Toi ? avec un garçon !

Pendant qu’elle se remet de cette nouvelle, je file vite. Vivement que j’aie mon appart.

Surplombant le lac, la terrasse du resto est baignée de lumières discrètes créant une intimité propice aux confidences. Une table pour deux est réservée. Un tête à tête est comme un repas, entrée, plat, fromage, dessert. L’entrée, on se jauge, le plat est de parler de nos études. Lui est dans l’informatique, un truc utile que je ne comprends rien du tout, il n’insiste pas. C’est délicat de sa part.

Je me lance :

— Le cabaret est un bon job d’été. Toi, t’en as un ?
— Oui, dans une boîte pour des remplacements de vacances. Mon profil les intéresse.

Nous nous parlons des yeux. Ils échangent des trucs que nous ne comprenons pas, mais que nous ressentons dans nos ...

... cœurs, nos âmes. Au dessert.

— Tu danses super bien. T’as appris où ?
— C’est inné. La technique est balayée par l’érotisme de la situation. Ce n’est pas de l’opéra.
— Tu es super sensuelle. Avec le final, les filles sont à cran, crois-moi.
— Et toi, tu es comment ?

Il biaise :

— Les hommes aussi.

Je me penche en avant pour lui dire tout bas :

— Je suis nue sous ma robe.

Ma robe à bretelles lui dévoile mes seins en liberté. J’espère qu’il bande grave. Il ne se dégonfle pas pour me sortir :

— J’ai pas mis de slip, match nul !

Nous en rions discrètement. Doucereuse fielleuse, je dis :

— Toi et Edwige êtes très intimes…
— Ed est une coloc facile à vivre. Le soir, il nous arrive de discuter à refaire le monde puis nous faisons l’amour. C’est super agréable et sain pour l’esprit. Tu connais lesex-friend ?
— Oui. Je pratique entre filles. Tu as raison, contre le stress c’est un très bon remède.
— C’est important de rester vierge pour toi ?
— Jusqu’au mariage.
— Le temps va te durer.
— Je ne compte pas me marier. Je resterai Mademoiselle éternellement.
— Ça va pas être facile !

Je prends le regard innocent de l’éternel féminin pour lui dire droit dans les yeux :

— À moins que je ne rencontre un garçon sympa partageant mes valeurs.

Un silence… Je surenchéris :

— Crois-tu qu’un tel garçon existe, pas jaloux, délicat avec les filles, beau aussi bien sûr. Alban, toi qui es un garçon, tu crois qu’il existe celui-là ?
— Hum Hum…fait-il en se ...