Les Gibets de Savannah
Datte: 17/02/2023,
Catégories:
h,
fh,
fbi,
rousseurs,
BDSM / Fétichisme
historique,
délire,
Humour
aventure,
historiqu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... chose.
Effectivement, il s’agit bel et bien de la planque que je cherche, l’astuce étant d’y entrer soit à l’étale, soit à marée montante… Mais pas trop tôt sous peine de racler le fond, ce qui fait toujours désordre. Par bonheur, nous n’avons pas trop à attendre, et, quelques minutes plus tard, nous abordons quelque chose qui ressemble assez bien à la définition du paradis.
Tout y est tel que les anciens nous l’ont raconté et tel que dans mes souvenirs : le sable blanc, les cocotiers, l’eau aussi chaude que limpide. Le bonheur, d’autant que nous avons remarqué que quelques cochons viennent eux aussi profiter de ce panard géant. Quelque chose me dit que ce soir, il y aura des fruits et de la viande fraîche au menu !
L’autre avantage de l’endroit, c’est que la mâture de la Belle Éloïse ne dépasse pas des frondaisons : si, comme nous le pensons tous, nous sommes pourchassés, ceux qui nous filent le train vont pouvoir se l’arrondir un bon moment avant de nous épingler à leur tableau de chasse.
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Au tout début de cette aventure et même si tout le monde était heureux de pouvoir queuter plus que l’on aurait jamais osé rêver, j’avais de gros doutes que tout cela pourrait tenir bien longtemps. En fait, cela ne s’est pas passé comme je l’avais prévu… Certes, le rafiot ne reste jamais silencieux plus d’une plombe ou deux – vu qu’à un moment donné, t’en as toujours un ou une qui beugle son plaisir de s’envoyer en l’air – mais le reste du temps, tout ce petit ...
... monde bosse et s’entraîne comme si de rien n’était.
L’autre truc qui me surprend aussi, c’est l’ardeur que les filles mettent à éponger les gars. À terre, on pouvait estimer qu’elles n’œuvraient que pour se faire un maximum de thunes en espérant un jour décrocher d’un quotidien où ce n’est que rarement l’extase. Or, à bord, elles pourraient se contenter du service minimum, mais ce n’est pas le cas : je viens d’en avoir la preuve – c’était juste avant que nous ne débarquions – avec Clara qui, étant restée seule sans doute un peu trop longtemps, était allée chercher elle-même Manitou et que ce dernier lui a joué le grand air de la brouette infernale… La beuglante qu’elle a poussée nous a confirmé alors qu’elle n’avait visiblement pas fait le voyage pour rien.
Mais à terre, ce n’est pas tout à fait pareil. Là, tout autour du feu et à la lueur des étoiles, on rit, on danse, on chahute, on picole aussi par mal, mais on baise finalement assez peu. À force d’à force, les couilles auraient-elles enfin fini par être à sec ? J’en doute… Quoi qu’il en soit, Adélaïde et moi avons décidé de nous mettre un peu à l’écart de cette troupe aussi joyeuse que bruyante. Mais entre nous, peut-on reprocher à des boucaniers de faire un boucan d’enfer alors qu’ils sont en train de boucaner la viande ?
Un bout de plage forcément déserte, et le clapotis des vagues et le bruissement du vent dans les cocotiers ne sont perturbés que par les hurlements de nuées de perroquets multicolores. Là, un ...