Si belle belle-fille (1) - Histoires de Sexe

Si belle belle-fille (1)

... Eva l’invita à s’installer au milieu. Immédiatement, il commença à masser les pieds et les mollets que la mère lui offrait comme tous les soirs, mais cette fois, la fille avait glissé ses pieds sous la jambe de l’homme, ce qu’elle faisait probablement avec sa mère d’habitude. Tom commençait à peine à savourer ce contact inédit quand, à sa grande surprise, Eva demanda à sa fille de déloger ses pieds de là où ils se trouvaient. Céline obéit, obligée un instant de se recroqueviller contre l’accoudoir, mais sa mère lui attrapa les chevilles et installa ses pieds contre la cuisse gauche de l’homme, tandis que les siens reposaient sur l’autre cuisse, si bien que tout à coup, Tom eut dans une main d’un côté un mollet de la mère et dans l’autre, un de la fille. « Vas-y, montre-lui », dit-elle à Tom.

Ce dernier, qui si souvent avait rêvé de toucher Céline, goûta à cette occasion, contre toute attente, le double plaisir de caresser la fille ET de la caresser en même temps que la mère. Prodiguant les mêmes effleurements, les mêmes pressions aux mêmes endroits il leur procurait simultanément les mêmes sensations. Chacun fit comme s’il ignorait la puissance érotique du moment, comme s’il ne s’agissait que d’un innocent massage relaxant, un geste de Kinésithérapeute. Il eut suffi à Eva de décaler de quelques centimètres un de ses pieds pour sentir l’érection de Tom, ce qu’elle se garda bien de faire, savourant la caresse de l’homme ainsi que l’ambivalence de la situation qu’elle venait ...

... de créer, selon des proportions qui interrogeaient Tom. Quelle était en elle à cet instant la part de jouissance incestueuse ? Était-elle inconsciente ou délibérée ?

L’énigme ajoutait à la magie du moment pour l’homme qui, tout en gardant un regard impassible vers la télévision, vivait un grand moment de fête. Il était en réalité particulièrement attentif aux réactions de Céline, cherchant à lui donner le plus de plaisir possible, à la troubler autant que possible en la caressant comme il caressait sa mère, comme un amant.

Des trois, c’est elle qui était la moins habile à camoufler ses ressentis. Son visage écarlate, ses lèvres entrouvertes, l’amplitude et la fréquence de son souffle trahissaient une intense émotion à laquelle elle s’abandonnait tout à fait, avec la bénédiction de sa mère. Sans doute n’avait-elle connu jusque-là que les attouchements avides et maladroits de son copain et sans doute plus qu’Eva et plus que Tom était elle submergée par le caractère transgressif de ce qui était en train de se produire, plus encore que par l’excellence des caresses de Tom.

Cela s’était passé quelques jours avant ce moment où, en l’absence d’Eva, Tom avait pris place avec Céline, majeure depuis la veille, sur le canapé et où cette dernière lui avait ouvert les cuisses, invitant sa main à divaguer à l’intérieur.

Tom remonta lentement depuis le creux du genou jusqu’au léger renflement précédent le pubis et s’immobilisa à cet endroit, à quelques centimètres de la chatte ...