Cette punition qui a changé ma vie (4) - Histoires de Sexe

Cette punition qui a changé ma vie (4)

Chapitre 4 : La Pute

Mes yeux croisent les siens, instinctivement, j’incline la tête et recule d’un pas, comme pour me cacher derrière mes trois compagnes. On ne peut pas résister à l’autorité et à la force quasi bestiale qui se dégagent de ses pupilles sombres.

Je garde les yeux baissés, mais un frisson me parcourt la colonne vertébrale, montant du bas des reins, me piquant l’échine pour arriver jusqu’à la base du crâne : je n’ai pas besoin de le voir, je le sens, son regard, il me transperce plus qu’il ne m’enveloppe, il s’infiltre dans mon cerveau à la recherche de la moindre faille où il va pouvoir pénétrer et imposer une loi qui ne sera plus la mienne.

Princesse Fatou n’a pas encore prononcé le moindre mot, mais déjà j’abandonne le combat, je sais que je ne pourrai lui opposer la moindre résistance, elle a gagné, j’obéirai, je lui serai soumis.

Le regard plongé vers le sol, je devine le mouvement de son bras donnant un ordre aux trois filles qui se sont occupées de moi.

Elles prennent la laisse toujours accrochée au collier qui m’enserre le cou, me font faire quelques pas puis m’obligent à tourner sur moi-même, découvrant ainsi toute mon anatomie dont j’essaie maladroitement de cacher la partie qui habituellement me comble de fierté.

J’entends enfin sa voix :

— Décidément, Mademoiselle Isha choisit toujours ses jouets à la perfection.

La voix est basse, légèrement rauque. Elle a parlé sans élever le ton, le timbre serein reflète l’autorité sans ...

... faille qu’elle exerce sur tous ceux qu’elle croise.

Timidement, je lève les yeux pour la regarder. Elle s’est rapprochée, le souffle court, j’essaie de ne pas écarquiller les prunelles face au spectacle de sa poitrine formidable qui est à peine à dix centimètres de moi.

Mon Dieu pourvu qu’elle recule sinon l’érection qui pousse mon sexe le projettera contre ses cuisses et je n’ose imaginer sa réaction.

Si prêt, son parfum boisé m’enveloppe, m’envahit à chaque respiration. Je referme les yeux, je voudrais me blottir contre elle, qu’elle m’entoure de ses deux bras pour me câliner tel un bébé.

De nouveau, ce son rauque, il me sort du cocon où je m’étais réfugié.

— Prends ta laisse et suis-moi.

Elle ne prend pas la peine de saisir la laisse, elle n’a pas besoin de ce signe d’autorité pour être obéie. Je marche derrière elle, les mains jointes, portant la laisse devant moi comme une offrande à ma nouvelle dominatrice.

J’avance en fixant les globes volumineux de ses fesses moulés dans son pantalon de cuir. Elles roulent alternativement au rythme de ses pas, lourdes, vivantes. Je n’ai qu’une envie, glisser mon visage au milieu, m’y enfoncer en apnée et lécher l’intérieur de la raie magnifique jusqu’à y perdre mon souffle.

Arrivée devant une table de soin, elle à côté du bassin, elle s’arrête et sans se retourner :

— Allonge-toi.

J’avance devant elle pour monter sur la table :

— Stop.

L’ordre, furieux me bloque net.

— Tu t’imagines que je suis un ...