1. Grand format


    Datte: 07/02/2023, Catégories: fh, couple, fête, amour, noculotte, caresses, entreseins, Oral exercice, nostalgie, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... déco des quatorze appartements, quatre par étage plus les deux en terrasse. J’ai fait dans le luxe, design et sobriété, matériaux de qualité. Deux ans de travail, il alignait les chèques sans broncher. Sauf que je n’étais pas encore en société sur la déco. J’ai vite atteint le plafond, j’ai passé un chèque ou deux sur le cabinet de com’, mais je ne pouvais pas faire plus. Alors il m’a proposé de me vendre cet appartement au quart de son prix, la différence c’était ma rémunération. J’ai quitté le bateau avec bonheur et en le revendant bien à un artiste-peintre. Mon troisième amant qui bien sûr a voulu me faire poser nue… C’était stupide puisque seule ma taille le fascinait et que sur un tableau tu ne peux pas la montrer. Le résultat était tellement décevant que j’ai fichu le tableau à l’eau et que je l’ai quitté, persuadée que de toute façon il aurait couché avec le prochain modèle.
    
    — Eh bien, félicitations, tu t’es bien débrouillée. Et à côté, l’autre appartement-terrasse est occupé ? On n’entend rien…
    — En fait, le promoteur l’a gardé pour sa fille, mais elle n’y vient presque jamais. C’est elle pourtant qui m’a inspiré la déco. Quand je l’ai rencontrée, elle était dans un trip « gothique » , maquillage blanc et tout le reste noir, une petite conne, quoi. Alors j’ai fait un appart’ totalement noir sauf le sol, dalles de verre blanc avec éclairage dessous. Juste l’inverse de celui-ci. Elle y a fait deux ou trois fêtes gothiques et n’y revient plus. Elle a dû changer ...
    ... de mode.
    — Du gâchis. Ils sont super beaux ces apparts. Remarque, je n’irais pas habiter dans le noir pour autant.
    — Dommage, on aurait pu être voisins.
    — Oui, et percer une porte de communication tant qu’on y est.
    — Ah oui, bonne idée, entre les chambres par exemple…
    
    C’est comme ça qu’on est retournés au lit.
    
    Notre histoire a duré un peu plus d’une année. La vie était très agréable avec cette grande fille, tellement heureuse d’avoir trouvé un mec « normal » qui s’accommodait de sa taille. Facile à vivre, nous ne nous retrouvions que pour le plaisir, laissant nos soucis ailleurs, plaisir sexuel, certes, mais surtout le plaisir d’être ensemble, de partager. Je m’étais habitué aux regards convergents sur ma compagne, partout où nous allions. Pire, je lui conseillai d’accentuer sa caractéristique en portant chignon et talons hauts, elle ne passait plus sous toutes les portes. Nous retrouvions régulièrement notre groupe d’amis et faisions de petites fêtes ensemble. Quand vint notre tour, tous s’extasièrent sur l’appartement de Charlotte, décidément une fille pas comme les autres.
    
    Un dimanche matin, après une nuit partiellement occupée par des folies amoureuses, elle partit faire son jogging vers neuf heures, comme à l’accoutumée. Mais habituellement elle rentrait vers dix heures et demie. À midi, pas de Charlotte. Sans être particulièrement inquiet, je me décidai à l’appeler sur son portable.
    
    —Bonjour Monsieur, répondit une voix inconnue.
    — Bonjour, mais qui ...
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