Grand format
Datte: 07/02/2023,
Catégories:
fh,
couple,
fête,
amour,
noculotte,
caresses,
entreseins,
Oral
exercice,
nostalgie,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... des rides, mais il est heureux. Il me montre sa Sylviane du menton. Elle ne marche pas, elle glisse, elle flotte à cinq centimètres du sol, elle est sur un nuage de bonheur et c’est bien. Elle virevolte de groupe en groupe et rejoint sa grande copine qui rectifie l’aplomb d’un rideau. Elle paraît toute petite à côté. En les regardant toutes les deux, je détaille la géante. Ma foi, pas si mal, tout ce qu’il faut où il faut. Prise isolément, elle pourrait paraître absolument normale, bien proportionnée. Longues jambes fuselées soulignées par un caleçon moulant, belle poitrine dans un débardeur bien étiré, petit blouson lustré, longue chevelure brune, des traits réguliers plutôt jolis. Une belle nana, mais grand format. Elle dépasse les autres filles d’à peu près trente centimètres, et les mecs souvent de vingt.
Ding-ding-ding ! Marc tape sur son verre.
— Mes amis, puisque nous sommes tous là, nous voudrions, Sylviane et moi, vous rendre un hommage appuyé, car sans vous tout cela n’aurait jamais été possible.
À tous, du fond de nos cœurs, un immense merci. Et maintenant, buvons et mangeons !
On applaudit. Au moins comme ça on se connaît tous. Avec les conjoints, nous sommes vingt, la grande Charlotte et moi sommes les seuls célibataires, les deux ayant agi à chaque bout de l’aventure, moi au début en défrichant, elle à la fin en décorant. Buffet copieux, les madames ont fait pour cinquante ! En plus, tout est super-bon. Des terrines maison aux choux à la crème, en ...
... passant par les sushis et les beignets au poulet, on se régale, on discute, on picole, le niveau sonore monte. Tous les gens sont sympas, c’est bien la marque de fabrique de Marc et Sylviane. J’ai chaud et envie de fumer, je sors avec mon verre sur la terrasse abritée. À peine sorti, je suis rejoint par la grande Charlotte.
— Je peux vous taxer ? J’ai changé de sac à main et… oublié.
— Pas de souci, j’en ai d’autres dans la voiture.
— Merci. C’est sympa le résultat final, non ?
— Inespéré, vous voulez dire. Vu ce qu’on a trouvé au départ, c’est hallucinant.
— On se croirait en Louisiane, surtout avec ce temps doux et paisible…
— Sais pas, n’y ai jamais mis les pieds.
— En fait, moi non plus. Je ne connais que la légende.
— …
— Dites, c’est vous qui avez apporté ça, demande-t-elle en montrant son verre ?
— Oui, pourquoi, vous n’aimez pas ?
— Vous plaisantez. Je me disais que je n’avais encore jamais bu de vin avant d’avoir goûté celui-là.
— C’est du Ladoix. J’aime bien le bourgogne.
— Il est… il est délicieux. Je suis fan ! Vous pourriez m’en avoir quelques bouteilles ?
— Le mieux serait que je vous emmène en chercher.
— Oh oui, ce serait super. Mais en fait, je n’y connais rien.
— Mais si, comme tout le monde, vous savez reconnaître ce qui est bon. La preuve.
Le brouhaha des conversations fait place à un silence et quelques sons d’instruments.
— Ah, fait Charlotte, petit « bœuf » , ça va être mon tour.
Un trio improvisé, guitare, banjo et violon, ...