Grand format
Datte: 07/02/2023,
Catégories:
fh,
couple,
fête,
amour,
noculotte,
caresses,
entreseins,
Oral
exercice,
nostalgie,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... je ne savais pas trop quoi faire, j’ai fait un test d’orientation dans un cabinet-conseil. Là, on m’a dit que ma prestance, ma stature, etc., faisaient que les métiers de la communication étaient tout indiqués. Le mec a d’ailleurs été mon second petit copain : costards, pognon, voiture de sport, une nana comme moi ça en « jetait ». Jusqu’au jour où j’ai appris qu’il était marié et avait deux enfants. Malgré tout, j’ai trouvé que l’idée de « cabinet-conseil » n’était pas stupide. J’ai repris des études de com’ et j’ai ouvert mon cabinet de consultante en communication. En autoentrepreneur d’abord, puis très vite en société parce que je crevais les plafonds. J’interviens dans des entreprises, entre trois et cinq jours d’analyse selon la taille, cinq jours pour rédiger mon rapport et une restitution finale. En moyenne, dix jours de boulot facturés un SMIC par jour, quinze mille euros. Si je fais trois conseils dans l’année, je vis correctement, en fait j’en fais à peu près un par mois. Le reste du temps, je fais de la déco et j’ai appliqué le même principe : par plaisir au début, et puis j’ai ouvert un cabinet de conseil en déco. Re-bingo !
— Incroyable ! Tout te réussit.
— Oui, enfin presque. Côté cœur, ça va, du moins ça allait, beaucoup moins bien. Jusqu’à toi, si toutefois tu n’es pas marié, pas coach, pas artiste…
— Pas du tout, promis-juré.
— Ouf ! Alors peut-être… L’avenir nous le dira. Mais tu sais, ça n’a pas toujours été rose, même si ça rigole maintenant. J’ai ...
... commencé dans une caravane. Enfin non, d’abord une chambre de bonne sous les toits, pour un loyer de dingue, toilettes et lavabo sur le palier, et puis j’en ai eu marre et j’ai acheté une vieille caravane pour une bouchée de pain. C’est vraiment là que j’ai commencé la déco, avec mes grandes mains, une scie, un tournevis et un pinceau. C’était pendant mes études de com’. En deux mois de vacances, je m’étais fait mon petit palace, un bijou de dix mètres carrés dans le camping municipal. L’été suivant, j’avais sympathisé avec des estivants hollandais qui sont tombés raides-fous de mon bijou et ont voulu me l’acheter. Quarante fois, tu m’entends bien, quarante fois le prix de départ : j’ai dit oui. Et je me suis acheté un bateau. Pas pour naviguer, je n’y connais rien, mais pour habiter.
C’était un vieux voilier assez abîmé, guère plus large que la caravane, mais beaucoup plus long. Plus le pont. Du coup, j’ai quadruplé mon espace vital. J’ai recommencé l’aménagement, mais avec de jolies essences de bois, plus de PVC ou de thermoformé. C’était bien, c’est très agréable de vivre sur l’eau. Mais ma santé n’a pas aimé, j’étais tout le temps malade : rhumes, angines, bronchites, tout y est passé. L’humidité ambiante, je crois. J’avais une crève terrible quand j’ai fait la déco de cet immeuble. C’est comme ça que j’ai eu cet appart’. Le promoteur était assez âgé et voulait absolument terminer sa carrière par un coup d’éclat : faire du luxe top niveau.
J’ai décroché le marché, la ...