Un si mignon cadeau d'anniversaire - Histoires de Sexe

Un si mignon cadeau d'anniversaire

... Avec lui, je peux jouer, je peux aussi me laisser aller, je sais qu’il veille toujours sur moi, et qu’il m’accepte telle que je suis.

Un peu avant minuit, un peu lasse, je décide de rentrer. Sur le pas de la porte, Alain me vole un baiser.

— J’espère que nous n’en resterons pas là…
— Les anniversaires, c’est seulement une fois par an, mon cher Alain…

Et sans attendre sa répondre, en riant, je grimpe l’escalier pour aller retrouver mon partageur de mari. M’attendant, Gilles est au lit en train de lire. Passant devant la porte ouverte de notre chambre, je lui adresse rapidement un :

— Bonsoir, mon chéri, je me change et j’arrive !
— Bonsoirmeine Liebling, la soirée était bonne ?

Je m’enfonce dans l’ombre du couloir :

— Oui, pas mal, pas mal… Tu aurais dû venir.
— Je suis rentré encore plus tard que prévu. J’ai préféré t’attendre ici.

Je vais dans la salle de bain pour me changer, me laver puis, restant nue, je vais dans notre chambre dire bonsoir à mon mari. Celui-ci me zieute sans complexe, avec un intérêt non dissimulé :

— Dommage que tu te sois changée, j’aurais aimé voir mieux ta tenue…
— Bah, tu ne perds rien, j’avais mis ma petite robe noire, celle avec le caractère chinois brodé sur le côté.

Gilles semble vouloir se souvenir :

— Ah oui, celle que tu as souvent mise cet été en vacances ?
— Exactement !
— Ça a donné quoi, cet anniversaire ?
— C’était pas mal ! Alain a été très content de ses cadeaux !
— Dont un en particulier ?
— Tu ...

... as tout deviné, mon chéri !

Comme à notre habitude dans pareil cas, nous faisons l’amour avec passion, puis repue et heureuse, je me suis endormie dans les bras de mon mari.

Une fois que j’ai fini d’évoquer ce souvenir assez lointain, Géraldine s’exclame :

— Eh bé ! T’es une sacrée !
— Tu n’as jamais fait des petites folies dans ta vie, ma Gégé ?
— Mis à part quand je fais du shopping… non… je t’avoue que… enfin… avec Gilles, c’est carrément nouveau pour moi…

Amusée par cet aveu, je la regarde :

— Tu veux dire par là que tu n’avais jamais trompé ton mari, avant Gilles ?
— Euh… oui… Enfin, je ne le trompe pas, Bernard est au courant…
— C’est un « oui » hésitant, ma petite Géraldine.
— Bon, j’ai bien… comment dire… flirté un tout petit peu, mais sans plus.
— Ah, et c’est quoi pour toi le fait de « flirter un tout petit peu » ?

Rougissante (ce qui se voit beaucoup sur une rousse comme elle), elle murmure :

— Juste un simple bisou…
— Entre le nez et le menton ?
— Euh… oui… mais un tout petit bisou…
— Ah, il va falloir que tu me racontes, ma Gégé !

Spontanément, Géraldine s’exclame :

— Ah non !
— Je t’ai bien raconté pour mon voisin du dessous.
— Rien que ton voisin du dessous, c’est l’Himalaya par rapport à mon simple bisou ! franchement, ce n’est pas intéressant pour une femme comme toi.

À ces mots, j’hausse un sourcil :

— Une femme comme moi ? C’est-à-dire ?
— Une femme expérimentée dans ce domaine ! À côté de toi, ce… je…
— Je sais ...