1. Les enfants du Bon Dieu (4)


    Datte: 23/01/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... bien entrebâillé.
    
    Les deux autres assis sur les fauteuils qui nous entourent ont bien entendu les yeux rivés sur ce qu’ils voient. Je me sens rougir jusqu’à la racine de mes cheveux. Mes joues se colorent visiblement et ça ne doit pas leur échapper. Machinalement Maxime caresse ma cheville et la honte peu à peu se transforme en un autre sentiment bien plus mitigé celui-ci. Cette envie oppressante qui ne m’a pas quitté de toute la soirée est de nouveau réellement pressante. Comme si ça ne suffisait pas, je ferme les paupières et rejette mon menton en arrière.
    
    Romaric vient de se lever. Il fait simplement ce pas qui sépare son siège du divan et s’agenouille. Son visage est si proche du mien que je sens son souffle sur mon front. Ses deux mains frôlent mes tempes et je me vois comme dans un rêve me laisser faire. Sans me faire mal, il me force à m’étendre. Ma nuque vient prendre position sur l’accoudoir et là, ma seconde gambette, décollée du sol retrouve sa sœur.
    
    Quatre pattes jouent désormais sur moi. Elles se cantonnent à me faire des massages sur les chevilles et le visage. J’ai la sensation que le troisième larron, celui qui pour le moment est toujours spectateur, vient d’entrer aussi en scène. Ma jupe est cette fois, largement tirée sur le haut. J’imagine que Maxime, Dominique et Romaric ont une vision plus globale de mon ventre.
    
    — Ouvre lui les cuisses Max… elle est superbe cette pouliche !
    
    — N’allez pas l’effaroucher encore une fois, les mecs, on va y ...
    ... aller délicatement d’accord !
    
    — Tu en as de bonnes toi… tu as déjà gouté à ce petit cul de rêve, mais nous, il nous fait baver et piaffer d’impatience…
    
    — J’ai dit mollo les mecs ! nous avons tout notre temps. La nuit n’est pas finie… et je prépare le terrain.
    
    Dans ce dialogue surréaliste, je ne veux pas croire que l’enjeu c’est moi. Et pourtant ! Les mains se font terriblement plus expressives. Celles de Maxime sont déjà en action. En me tenant par les chevilles, il pousse sur mes cannes et elles s’ouvrent en fléchissant sur les genoux. Une est plaquée contre le dossier, l’autre maintenue à l’écart offrant ainsi une vision large de ce que ma jupe ne camoufle plus du tout.
    
    Des doigts trop impatients sont à l’orée de mon buisson.
    
    — Allez-y doucement, je vous dis. Bon sang, vous n’allez pas la jouer sauvage !
    
    — Mais, regarde comme elle mouille. Tu te rends compte… elle mouille !
    
    — Ce n’est pas une raison pour te précipiter sur elle comme sur une pute.
    
    J’ai reçu ce mot comme une gifle. Par contre, il me fait plus d’effet que je ne l’aurais cru. Loin de me dégouter de leurs caresses, il fait faire à mon sang un tour bouillant. J’ai chaud, j’ai envie et pour finir, je geins doucement. Je ne sais pas vraiment ce que je raconte, mais comme pour mon précédent non, eux comprennent mes paroles. Et une tête plonge entre mes cuisses. Immédiatement je suis léchouillée, suçotée, aspirée par la bouche qui s’en donne à cœur joie. Je ne sais plus à quel moment de cette ...
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