1. M.A.K. My life.... Ou presque (1)


    Datte: 23/01/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: ANDRERP95, Source: Xstory

    ... une femme comme elle.
    
    Il est retourné à côté de ma femme. Sa grosse main droite est passée sous la table au creux des cuisses de Margot qui a sursauté, le visage au bord des larmes. La main est revenue pour poser sur mon assiette vide une serviette en papier chiffonnée et très humide. Margot a voulu la prendre pour la faire disparaître.
    
    — Laisse-la. Je suis sûr que les commis vont adorer sentir l’odeur d’une femme qui vient de se faire sauter.
    
    Sa voix était d’une sécheresse. Il traitait ma femme comme une moins que rien. Margot a obéi en baissant la tête. Je regardais cette preuve. Ma femme venait de se faire sauter par ce jeune noir dans un restaurant et avec son mari dans la salle.
    
    — Allez, va payer André. C’est gentil de m’offrir un verre chez vous puisque les enfants sont chez leurs papi-mamie.
    
    Il savait tout. Je me suis levé comme un automate pour régler l’addition.
    
    Ils m’attendaient dehors.
    
    — Passe devant, j’ai des choses à dire à ta femme. Il vaut mieux pour tous que les choses se passent du mieux possible. Nous sommes entre gens de bonne compagnie n’est-ce pas.
    
    J’ai marché seul sans penser à rien.
    
    J’étais malheureux. Uniquement malheureux. Rien d’autre.
    
    J’en voulais au monde entier et incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Je les entendais sans comprendre ce qu’ils se disaient. Il lui parlait tendrement. Il la rassurait en la tenant par l’épaule. Ils étaient comme un couple d’amoureux !
    
    En passant devant la mairie, je me suis ...
    ... retourné. Ils n’étaient plus là. Ils avaient dû passer par le parc de la mairie. Je rebroussais chemin. Il faisait sombre. Je suivais les allées. Je les cherchais.
    
    FATALISME QUATRE
    
    J’arpentais le parc dans la nuit sans succès jusqu’à la sortie opposée. Là, à ma droite derrière un grand buisson, j’ai entendu ma femme gémir doucement. Je me suis approché. Je voyais les taches plus claires de sa robe dans les trouées des feuilles.
    
    Au détour du sentier, je les ai vus. Lui assis sur un banc de pierre, les jambes tendues et largement écartées. La braguette ouverte. Margot était assise sur lui, entre les jambes de ce jeune mâle, bien cambrée, la jupe autour de la taille. Elle ondulait lentement du bassin. Je distinguais la base du sexe et les couilles de Kemb. J’étais fasciné et hébété. Ma femme était empalée sur le sexe de ce mec. Dans le parc de la mairie. En plein centre-ville, au milieu de nuit.
    
    Baisée par son amant !
    
    Elle m’a vu. M’a tendu sa main droite:
    
    — Viens Didou... Viens Chéri... C’est bon...
    
    Je ne la reconnaissais plus. Elle si prude. Si BCBG. En train de se faire enfiler dans le parc de la ville où on habitait. Pouvant être découvert par n’importe quel noctambule.
    
    Mais, je bandais alors que j’aurais dû la gifler.
    
    Je me suis approché en tremblant face à elle. Je voyais parfaitement les petites gouttes de sueur, les crispations de son visage quand il s’enfonçait dans son intimité offerte.
    
    — Regarde ta femme mon pote. Regarde comme elle prend ...