1. M.A.K. My life.... Ou presque (1)


    Datte: 23/01/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: ANDRERP95, Source: Xstory

    ... comme nous définissaient nos amis et notre famille. Je bossais comme un fou, tout le temps en déplacement aux quatre coins de la France, car nous avions décidé que Margot ne travaillerait plus, pour se consacrer à l’éducation de nos deux enfants. Bref la vie d’un couple moyen dans une banlieue de la région parisienne.
    
    Dernier point, Margot est une petite bonne femme mignonne, vraie blonde, très mince avec une belle poitrine et des jambes magnifiques. Et sans vouloir être vaniteux, on me dit pas mal non plus même si j’ai un gabarit crevette.
    
    Maintenant place au ridicule (il parait qu’il ne tue pas), j’ai appris que j’étais cocu en mangeant une saucisse-frites à une fête foraine. Oui, vous avez bien lu. Un “beauf” en train de manger une saucisse-frite en regardant d’un air béat sa femme jouer avec ses enfants sur un manège. Plus con, tu ne peux pas, et pourtant c’est la stricte vérité.
    
    Il y avait les musiques des différentes attractions, plein de monde, et derrière moi, trois jeunes gens en train de taper sur un poing de boxeur pour mesurer leur force. Jeunes par rapport à moi. Ils devaient avoir dans les 25/30 ans. Des beaux gars genres racailles de banlieue, sûrs d’eux, de leur avenir. Le genre de jeunes qu’il ne faut pas trop emmerder. De ceux qu’on évite de croiser le soir. Trois blacks en train de parler entre eux alors que le manège pour les mômes diffuse sa musique:
    
    — Eh Kemb, c’est pas Margot là-bas.
    
    — Ouais c’est elle.
    
    — On y va Kemb pour se marrer ...
    ... un peu.
    
    — Niet. Elle est avec ses mômes.
    
    — Dommage, elle est bien gaulée dans cette robe.
    
    — C’est vrai que tu veux pas qu’elle porte de culotte ?
    
    — Ça te regarde pas.
    
    — Te fâche pas man. T’as du pot Kemb... Cette pouf c’est un canon.
    
    — Et t’imagine pas au lit mon frère.
    
    — Je préfère pas sinon je vais avoir la gaule.
    
    — Venez on se casse.
    
    Ils sont partis en faisant semblant de se battre entre eux.
    
    J’ai eu l’impression que le sol s’ouvrait sous mes pieds. J’ai lâché la barquette de frites. Une boule dans le ventre. De la colère, de l’incompréhension et de la panique aussi, car Margot revenait avec les enfants.
    
    — Qu’est-ce que t’as Didou ? T’es tout pâle.
    
    — Rien... Rien. Un coup de fatigue.
    
    — Allez les enfants, on rentre, Papa est fatigué. Tu travailles trop mon chéri, je te l’ai déjà dit cent fois.
    
    Putain ! Je venais d’apprendre qu’elle me trompait et elle est là devant moi en train de me dire que je travaille trop. Je crois que pour la première fois de ma vie, j’ai eu envie de lui éclater la tête.
    
    Mais je n’ai rien dit, me contentant de trembler, incapable d’aligner des pensées cohérentes. Incapable d’appréhender la situation. Incapable d’agir. Je suis resté statufié devant la télé sans rien voir jusqu’au soir.
    
    Au coucher dans notre lit, elle s’est blottie contre moi. Margot dort nue ou emmitouflée jusqu’aux oreilles. Pas de juste milieu. Et quand elle est à poil collée contre moi, c’est qu’elle n’a rien contre un méga câlin.
    
    Ce ...
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