1. Douce descente aux enfers (6)


    Datte: 22/01/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Poivreetsel, Source: Xstory

    ... dîner.
    
    Je pourrais tricher, raconter à Antoine ce qu’il veut entendre. J’ai suivi scrupuleusement ses désirs, derrière moi, un homme, la quarantaine, le costume léger classique, dans les tons gris-vert, du cadre supérieur qui descend rejoindre sa famille en vacances sur la
    
    Côte pour le week-end. Pas mal, grand, costaud, malgré l’estomac qui tend sa chemise dans la veste ouverte. Un peu chauve, mais pas trop, le crâne peut-être un peu luisant.
    
    En passant devant le compartiment des contrôleurs, je jette un œil distrait aux deux employés qui m’observent, muet. Je souris à l’homme qui m’a contrôlée.
    
    Avant d’entrer dans mon compartiment, suivie par ma conquête, je m’assure que le contrôleur a compris mon invitation. Rassurée, je laisse entrebâiller la porte. L’ouverture est assez large pour qu’il voie le spectacle offert à l’intérieur.
    
    Je me couche à plat ventre sur mes bagages.
    
    — Trousse-moi.
    
    Ma conquête n’a pas compris tout de suite. J’éclate de rire.
    
    — Soulève la jupe, idiot !
    
    Il obéit, sidéré : à peine la jupe retroussée, de moi-même, je dégage mes fesses et mes cuisses du collant de nylon que je porte. Je déboutonne ma veste de tailleur et sors mes seins, en me soulevant sur les coudes dans le cuir de ma valise. Maintenant, je suis offerte, cuisses ouvertes et seins pesant entre mes coudes. Mon visage se tord vers lui pour chercher ses lèvres. Mes yeux le fixent, presque insultants à force de provocation.
    
    — Comme tu veux, je grogne. Fais ...
    ... réellement comme tu veux.
    
    Je grimace, me mordant les lèvres presque au sang. J’en étais sûre... C’est toujours pareil..., quand il eut plongé totalement dans mon cul.
    
    Mon regard croise celui de mon contrôleur voyeur. Il se rejette aussitôt en arrière, rouge.
    
    Ma conquête a également remarqué le voyeur. Je remue les épaules dans un lent rire de gorge.
    
    — Qu’est-ce que ça peut te faire ? C’est juste un employé.
    
    Ma conquête a un nouveau sursaut.
    
    — Quand même, murmure-t-il. C’est un voyeur, non ?
    
    — Je t’ai prévenu. J’aime qu’on me regarde. Si tu ne veux
    
    plus, va-t’en. Crois-moi, il te remplacera, et tout de suite.
    
    Je murmure, cruelle :
    
    — Il n’est pas mal, je trouve.
    
    Ma conquête réprime un juron.
    
    — Ça va, fait-il d’une voix tremblante, je marche.
    
    Pour marcher, il marchait. Une fille levée au wagon-restaurant sur invite directe de sa part était quelque chose de proprement génial dans le genre « libéré ». D’abord, elle ne lui faisait pas face...
    
    Ma conquête serpente de la nuque vers la porte. Dans l’entrebâillement, les yeux avides du voyeur revenu...
    
    — Non, geint-il, je n’ai jamais fait ça devant quelqu’un.
    
    Il rit nerveusement.
    
    — Et puis quoi ? Je n’en ai rien à f... après tout.
    
    Je mords le cuir de ma valise. Ma conquête me laboure avec une vigueur de locomotive. Je lâche un gémissement heureux.
    
    — Qu’est-ce que c’est bon de faire l’amour !
    
    Je me suis complètement retournée, offrant dans l’échancrure de ma veste ma poitrine jaillie ...