Troisième wagon, en partant de la locomotive
Datte: 01/09/2018,
Catégories:
fh,
rousseurs,
train,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
pénétratio,
jeu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
... la regarderai hésiter… Car elle hésitera, c’est sûr. C’est elle qui décidera si nous jouons ou non. Si elle pose sa main sur ma cuisse, dans un geste délibéré, bien entendu, alors la partie commence. Le pari est simple. Si le contrôleur ne passe pas dans le wagon, nous deviserons sagement, assis sur nos sièges. S’il passe dans le wagon, alors je pourrai explorer de mes mains tout son corps, et je m’offrirai à ses caresses. S’il nous demande nos billets, elle devra me faire jouir, de la façon que je souhaiterai. Je ne sais pas moi-même ce qui me passera par la tête, alors.
Ce scénario, je le lui ai présenté juste après qu’elle ait proposé le train comme lieu de rencontre. Elle disait trouver les transports ferroviaires hautement érotiques. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous avions tout élaboré, et elle avait dit « Chiche ! ».
D’y repenser, mon inquiétude s’envole, et mon excitation monte d’un cran. J’ai hâte de la voir.
Le train ralentit, s’arrête. La vieille dame se lève, prend sa veste sur son bras, semble vérifier qu’elle n’a rien oublié, sort. Ne sachant pas par où elle va entrer, je jette un œil devant et derrière. Puis me carre dans mon siège : mon impatience ne la fera pas arriver plus vite. Je me concentre sur la porte la plus proche. Une jeune femme blonde, avec une grosse valise, monte, hésite, et part dans le wagon suivant. Sans doute une fumeuse. Trois hommes montent, parlant bruyamment, et traversent la voiture, à la recherche d’un certain ...
... René qui n’est heureusement pas l’autre occupant du compartiment. Le signal sonore retentit, les portes se ferment. Je retiens mon souffle. Des dizaines de scénarios se succèdent dans mon esprit, expliquant son absence, quand je sens une présence prés de moi. Je ne l’ai pas entendue arriver.
— Alors, on ne me salue pas ?
Pris par l’émotion, je ne réponds pas tout de suite. Elle est de taille moyenne, la taille fine, la poitrine à peine épanouie, les cheveux bouclés, et des taches de rousseur partout où je pose les yeux. Elle s’installe, rieuse. Elle pose avec affectation ses mains sur ses genoux. Elle porte une jupe fluide, lui arrivant à mi-cuisse, vert clair, qui tranche sur ses jambes bronzées. Bien sûr, je ne peux que m’interroger sur la présence ou non d’une culotte. Je ne lui demande pas, je la connais assez pour savoir qu’elle ne me répondra pas. Je souris en pensant que j’aurais sans doute l’occasion de vérifier par moi-même. La conversation est on ne peut plus policée. Nous parlons du temps qu’il fait, des nouvelles, commentons les titres de mon journal. Nous prenons nos marques. Sa voix est chaude, parfois ironique. Elle a une façon charmante de pencher la tête quand elle prépare une réplique. Elle pose avec un sourire en coin sa main sur l’accoudoir. Je me permets de l’effleurer, sans la quitter du regard.
Un ange passe. Puis elle éclate de rire.
— Mon dieu, c’est tellement extraordinaire !
Je la regarde, sans mot dire. Elle me plaît, autant, peut-être ...