Petite chronique médiévale
Datte: 16/01/2023,
Catégories:
fh,
extracon,
hdomine,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... la guerre qui causa la mort de nos pères. C’est une très lourde charge pour une femme seule, même à l’esprit bien trempé qu’est le mien. Et puis on me presse également de penser à l’avenir. Il me faudrait une descendance pour que la charge ne s’éteigne pas et que ce qui reste des terres ne tombe pas dans l’escarcelle du nouveau Roi, trop jeune encore pour que l’on sache ce qu’il risque d’en faire. Je souhaitais donc rencontrer Monsieur votre père, ami du mien, sachant qu’il avait un fils qui n’était pas encore marié, pour savoir si une alliance était envisageable. Mais c’est à vous que je dois m’adresser, et j’ai bien du mal à vous le demander : « voulez-vous m’épouser ? »
— En effet, ce sont des tractations qui relèvent habituellement plus des pères ou des mères. Je vais vous faire sourire. Depuis quelque temps, je suis fréquemment invité par de nobles dames qui cherchent à caser leur progéniture. Et je vous ferais la confidence que ces baronnes, marquises ou comtesses sont prêtes à tout pour parvenir à leurs fins, suggérant que si j’épouse la fille je profiterais également des faveurs de la mère, certaines étant prêtes à m’en donner un avant-goût.
— Non ? Oh, comment est-ce possible ? Des tractations d’alcôve en quelque sorte.
— C’est tout à fait cela. Et je dois vous avouer qu’en venant à votre rendez-vous, ignorant que votre mère n’était plus de ce monde, j’imaginais être reçu par une dame qui allait, de la même manière, me proposer sa fille. J’étais trop jeune et ...
... tenu à l’écart des lieux de bataille, et je crois bien ne jamais être venu jusqu’ici. Ceci explique cela.
— Je vous sens déçu, vous n’épinglerez pas une duchesse à votre tableau de chasse ce soir.
— Ah, qui sait ?…
— Non, mon cher Comte. En mémoire de nos pères et de leur amitié, je vous dois d’être honnête, sincère et directe, comme je l’ai fait en reprenant mes vêtements préférés. Je suis ainsi, garçon manqué, et pas du tout une gentille épouse tirant l’aiguille et arrangeant des bouquets. Les choses du sexe ne me tentent guère pour les avoir essayées, seule, puis avec quelques complicités. Ainsi je ne suis plus pucelle. Je monte à cheval comme un homme et non pas en amazone. J’aime diriger, commander, être obéie. Je ne m’imagine guère passer mes journées et mes nuits à dorloter tranquillement mes enfants. Bref, je ne vais pas vous mentir, je ne ferais pas une bonne épouse.
— Pourtant, vous étiez prête à arranger notre mariage avec mon père.
— Je ne vous connaissais pas, vous auriez pu être un personnage insignifiant que j’aurais vite dominé. Mais je vois bien que vous êtes le digne héritier de votre lignée, je ne me soumettrais pas et vous non plus. Nous courrions à la catastrophe…
— À mon tour d’être sincère. Pourquoi croyez-vous que je n’aie donné suite à aucune des alléchantes offres d’épousailles que l’on m’a faites ? Et parfois, croyez-moi, les donzelles étaient bien dotées, en plus de la maman dans la corbeille de mariage. Je n’ai vu que de pâles figures, parfois ...