1. Petite chronique médiévale


    Datte: 16/01/2023, Catégories: fh, extracon, hdomine, Masturbation Oral pénétratio, fdanus, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    Albéric chevauchait au grand galop vers le village des Loges, animé d’une grande colère. Son régisseur l’avait encore une fois volé, mais là ça se voyait trop. Les récoltes avaient été bonnes, bien meilleures que l’année précédente au temps déplorable, et il lui reversait moins encore. Il se moquait de lui ostensiblement, et le jeune Comte ne pouvait l’admettre. Certes, ce Franchaud avait peut-être des raisons de chercher certaines compensations, mais il ne fallait pas abuser. Pas à ce point.
    
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    Il est vrai que le jeune Comte avait quelque peu prélevé déjà quelques avantages en nature, si l’on peut dire. Franchaud était veuf d’un premier mariage d’une femme morte en couches. Il avait profité de son statut enviable de régisseur pour arranger avec un marchand son second mariage. Il était en affaires avec ce marchand pour le compte du père d’Albéric, que les deux hommes devaient déjà voler copieusement. Ainsi, à trente-neuf ans, il avait épousé en secondes noces la fille de son ami et complice le marchand, une petite caille d’à peine seize ans, jolie comme un jour et parfaitement pucelle. Cette union scellait la collaboration entre le régisseur et le commerçant, et la petite n’avait pas eu son mot à dire.
    
    L’événement avait fait grand bruit à l’époque, pas seulement parce que les deux filous y avaient fait la démonstration de leur aisance. Franchaud avait la réputation d’avoir le dard rompu à culbuter toutes les ribaudes des fermes alentour qu’il était censé ...
    ... gérer. Cependant, la perspective d’être enfin le premier à cueillir la fleur d’une jouvencelle lui avait mis le feu à l’esprit comme au reste. Aussi, les grandes quantités des meilleurs vins aidant, le régisseur n’avait-il pas pu attendre le départ des convives pour entamer sa nuit de noces. Il avait tout simplement troussé sa nouvelle épouse en public sur la table du repas, sous le regard concupiscent du marchand et celui atterré de son épouse.
    
    La pauvre petite devant porter, outre le ventre rond d’une maternité, la honte d’avoir été publiquement dépucelée, n’osa plus sortir ou rencontrer quiconque pendant cinq longues années. De ce malheureux événement naquit une fillette qui fut le seul rejeton du couple Franchaud, car madame Franchaud exigea de ce jour une chambre privée dont la porte resta définitivement close à son vieux mari. Celui-ci ne regretta qu’une chose, de n’avoir point donné vie à un garçon qui eut pu prendre sa suite. Pour le reste, il continua d’essaimer par monts et par vaux, comme il avait toujours fait, tout comme voler son employeur.
    
    La première fois qu’Albéric croisa le regard d’Hermine Franchaud, il accompagnait son père qui, sentant sa fin proche, avait emmené le futur Comte, encore Vicomte, dans l’ultime tournée de ses propriétés. Le jeune homme était beau comme un dieu grec, grand, musclé, un visage de statue d’Apollon entouré d’une tignasse dorée très drue, le port altier, le verbe rare et donnant une impression égale de force et d’intelligence. Du ...
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