1. Petite chronique médiévale


    Datte: 16/01/2023, Catégories: fh, extracon, hdomine, Masturbation Oral pénétratio, fdanus, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... brouillant un peu plus sa conscience, alors que l’incendie repartait de plus belle dans ses entrailles bouleversées par le lourd pilon.
    
    Pourquoi un tel acharnement ? Il allait la meurtrir et la rendre estropiée. Mais surtout qu’il ne s’arrête pas. Jusqu’où vont aller ces flammes ? Déjà sa peau se couvre d’une buée de sueur, elle n’en peut plus, mais en veut encore et s’accroche à cet homme de toute son énergie, de tous ses membres. Oh non, surtout qu’il ne s’arrête pas, pas avant… Oh, trop tard, l’orage vient de la foudroyer. Son hurlement retentit dans la vallée, court sur les eaux de l’étang, fait hennir les chevaux. Quand elle revient à elle, elle est toujours crispée sur lui, et lui qui n’arrête pas… C’est inutile maintenant, il faut cesser ces coups de bélier. Et ces grosses bourses qui s’écrasent en cadence sur l’intérieur de ses fesses… Cesser, non surtout pas, voilà que ça revient, que les flammes se raniment et l’envahissent à nouveau. Elle hoquette, elle râle, elle braille. Le tocsin résonne, l’orage monte encore, une seconde fois la foudre la terrasse, mais pour de bon cette fois-ci, et la voilà qui tombe sur la nappe froissée, inerte elle connaît sa mort. À peine ressent-elle de l’au-delà l’homme se redresser et se retirer d’elle prestement. Des jets de liqueur nacrée s’écrasent lourdement sur son ventre soudain vide, infiniment vide, terriblement vide. Elle l’aperçoit vaguement entre ses paupières embrumées allonger près d’elle son corps ruisselant de sueur ...
    ... et la contempler sur un coude. De son au-delà, elle perçoit vaguement sa voix lointaine qui lui parle :
    
    — Alix ? Vous sentez-vous bien ?
    — Comment voulez-vous que je me sente bien, je suis morte, murmure-t-elle persuadée qu’il ne peut l’entendre.
    — Il est vrai que l’on nomme souvent cela « la petite mort ».
    — « Petite », je ne sais pas, mais « mort », c’est certain. Vous m’entendez ? Vous êtes mort vous aussi ?
    — Mort de fatigue, vous m’avez harassé. Et je vais de ce pas me plonger dans l’étang. Vous m’y rejoignez ?
    
    Et il se lève, et il s’éloigne, et il est vivant…« Après tout, peut-être que moi aussi », songe soudain la jeune femme qui du coup se dresse sur son séant. Oh, mais que lui est-il arrivé ? Elle se sent broyée comme si son cheval avait trébuché et qu’ils avaient tous deux roulé du haut du champ, la bête l’ayant écrasée à plusieurs reprises. Ses jambes toujours écartées, elle contemple sur son ventre les flaques de semence imbibant sa toison de reflets blancs et poisseux. Elle y met le doigt et goûte cette crème, il en est de meilleures, mais de bien pire aussi. Ce serait comme de l’amande amère pilée avec un parfum de fleur de châtaignier. Elle se dresse avec difficulté, sentant encore son cheval entre ses cuisses. Elle se traîne jusqu’à l’eau qui va la requinquer. Il est déjà loin, se retourne pour l’attendre, elle le rejoint dans un ultime effort, mais là où il est, elle n’a pas pied. C’est qu’il est grand ce diable d’homme. D’une coulée elle glisse ...