1. Petite chronique médiévale


    Datte: 16/01/2023, Catégories: fh, extracon, hdomine, Masturbation Oral pénétratio, fdanus, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... provoqua une secousse d’émoi. Spontanément, avec un léger bruit humide, le sillon s’ouvrit, découvrant les muqueuses roses couvertes de rosée. La langue s’engouffra dans cette voie libérée et remonta très haut jusqu’au petit bouton encapuchonné, nouvelle secousse.
    
    — Mon ami, allez-vous enfin atteindre le but, supplia la jeune femme agacée ?
    — Mais, ma chère, l’art de l’amour est comparable à celui de la guerre : il faut parfois de longs contournements pour une victoire sans appel. Et puis vous m’avez fait assez languir vous exposant à ma vue. Souffrez qu’à votre tour vous haletiez un peu.
    
    Il replongea tranquillement son museau, ne manquant point de laisser courir ses lèvres devenues papillon sur l’intérieur des cuisses, là où la peau est si douce et sensible. Mais combien avait-il de mains, ce diable d’homme ? Alix sentait un doigt titiller sa rosette, un autre explorer ses nymphes intimes alors que deux autres encore roulaient un tétin entre eux. Et cet incendie qui embrasait son ventre et irradiait irrépressiblement dans tout son corps, et ces sucs qui s’écoulaient de son intimité, et ce tocsin qui battait dans ses tempes. Et voilà son bourgeon pincé entre deux lèvres et cette langue qui le fouette et le fouaille avec insistance… C’en est trop, l’esprit s’embrouille, le corps se tétanise, les poumons se vident en un cri rauque de bête agonisante. Le temps de rouvrir les yeux et l’homme est là, sur elle, bien calé entre ses cuisses, calme, souriant :
    
    — Partageons ...
    ... les délicieuses saveurs de votre intimité, murmure-t-il en couvrant sa bouche de la sienne, emplie de ses fragrances aigres-douces.
    
    Elle n’a même pas eu le temps de reprendre son souffle que déjà la corne de chair qu’elle avait tantôt admirée fraye son chemin dans ses muqueuses tendres qui, traîtresses, s’écartent pour l’accueillir et se referment sur elle, se moulant à sa forme. Il abute au fond de sa grotte, repousse même ses viscères étonnés. En conquérant il s’installe, en maître il fait sa place au plus profond d’elle. Mais pourquoi est-elle si faible, si soumise, si vaincue par avance ? Et ce corps musculeux et lourd qui pèse délicieusement sur le sien, de toute sa force, de tout son impérieux et animal désir. Pourquoi n’a-t-elle aucune envie de le repousser, mais au contraire de partager avec lui la plus grande surface de peau qu’il est possible ? Il est diabolique, elle est ensorcelée, comme le disait naguère ce chapelain qui lui trouvait la peau trop sombre et les façons trop masculines, celui-là même qui, sous couvert d’exorcisme, lui prit son pucelage d’adolescente. Elle en eut une horrible nausée qui lui dura des jours, alors qu’aujourd’hui elle se sentait planer au-dessus des nuages. Son corps embroché comme un porcelet à la cheminée, son esprit s’emplissait de feux de Saint-Elme et s’évadait vers des cieux étoilés. L’homme s’agita en elle, se redressant légèrement. Elle put enfin reprendre une longue goulée d’air qui lui fit l’effet d’un grand verre d’alcool, ...