Doutes et rédemption
Datte: 10/01/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
caresses,
intermast,
fouetfesse,
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... m’en fiche, je trouve le goût délicieux.
Sa réaction me transporte, au propre presque autant qu’au figuré. Elle me couvre de baisers et de caresses. J’en ris de joie pour ne pas en pleurer de bonheur. Elle m’aime. Colette m’aime, ou c’est tout comme. Elle me le dit, elle ne veut pas me quitter, pas plus que moi je n’ai envie que nous nous séparions.
Tant pis pour l’heure qui s’avance. Tant pis pour le soleil qui se couche. Tant mieux, au contraire ! La nature est silencieuse. Nous sommes seules. J’aimerais me dédoubler pour contempler à loisir le tableau de nos deux corps nus, enlacés sur ce promontoire, baignés par la lumière rose du couchant, tendus dans un même désir.
Elle n’a pas beaucoup à insister pour que je réponde à ses tendres sollicitations et que nous partagions le même orgasme.
Balade en forêt
Une brise légère nous enveloppe, toujours serrées l’une contre l’autre. J’ai encore sur les lèvres le soupir de jouissance de Chantal. J’ai cherché l’amour dans ses yeux en lui offrant mon propre plaisir. Je crois l’avoir trouvé. Je l’espère. Est-ce la peur de me tromper ou la fraîcheur de l’air qui me fait trembler ? Je pose la tête sur son épaule. Elle m’étreint plus fort.
— Tu as froid, Colette ?
— Oui, un peu…
C’est presque un mensonge, mais je n’ose pas lui avouer toutes les raisons de mes ...
... frissons. Elle me frictionne gentiment le dos et me quitte avec un bisou léger sur les lèvres. J’en reste vaguement désappointée, mais c’est pour aller fouiller dans son sac. Tiens, je l’avais oublié celui-là.
— Remets ton chemisier, ma chérie, affirme Chantal d’un ton assuré.
Je me retiens de lui répondre « oui maman » en voyant l’espèce de chiffon qu’elle me tend. L’aspect lamentable de la chose me fait rire.
— Tu crois vraiment qu’on peut encore appeler ça un chemisier ?
— Ben, je sais pas si tu pourras t’en resservir, rit-elle à son tour, mais c’est mieux que rien pour l’instant, non ?
— Si, si ! Et pour le bas, tu me proposes quoi ? Ou bien tu veux me garder cul nu, coquine ?
— Non, petite cochonne, tu me prends pour qui ? Je te rends ton short, il doit être sec.
— Sec… c’est vite dit ! Je dirais plutôt poisseux, non ? Donc, j’ai bien raison de te prendre pour ce que tu es, ma chérie !
Je pensais lui avoir cloué le bec, mais ma Chantal ne s’avoue pas vaincue.
— Hé ! Tu voulais conserver un souvenir de moi, je ne peux pas t’en offrir un de plus personnel, il me semble, rétorque-t-elle avec un grand sourire.
Réponse implacablement logique, je ne peux que l’avouer ! Mais moi, que pourrais-je lui donner en échange, à part mon… amour ?
Et zut ! Je crois bien que je viens de le lui déclarer.
À suivre