1. Doutes et rédemption


    Datte: 10/01/2023, Catégories: ff, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, fouetfesse, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... révèle en moi…
    
    Le rire de Chantal me glace. Les barrières tombent. Je m’exclame malgré moi. Je supplie.
    
    Le silence m’angoisse. La question me déroute. Je réponds machinalement. L’explication me surprend et me dégrise. Mon soulagement s’exprime dans un rire nerveux.
    
    Dieu qu’il est bon de revenir sur terre ! Qu’il est rassurant d’entendre sa voix enjouée. Qu’il est réconfortant de reprendre nos plaisanteries amicales. Et de retrouver nos batifolages coquins ! Sur l’instant j’ai envie de l’embrasser, pas de jouir.
    
    Chantal est gentille, mais… mes reins sont engourdis, mes fesses brûlent et ma chatte est assagie ! Je ne veux pas la vexer. Je lui réponds aussi délicatement que possible en frictionnant mon dos. Mes doigts s’imprègnent d’un mélange onctueux de sueur et de mouille. En passant mes mains plus bas, je lui trouve des vertus apaisantes.
    
    Je suis heureuse qu’elle me comprenne. Elle semble éprouver les mêmes réticences que moi à passer de cette fessée troublante à une masturbation qui le serait encore plus. Il nous faut prendre du recul, laisser retomber la tension. Elle le pense comme moi, elle est redevenue l’affectueuse complice de notre escapade. Et puis, j’aime la façon dont elle me regarde…
    
    C’est avec reconnaissance que je lui confie à nouveau mes fesses, pour les soigner, cette fois.
    
    — Elles ont bien besoin d’être rafraîchies, c’est vrai, mais vas-y doucement, s’il te plaît, Chantal.
    — J’aurai la main légère, promis ! D’ailleurs, je ne pourrais ...
    ... pas faire autrement, rit-elle. J’ai les paumes en feu et la culotte qui nous servait de gant est trop sale. Ça t’ennuie de reprendre la même position ?
    
    Je me remets le derrière en l’air pendant qu’elle récupère la gourde sous le robinet de la cuve. Le froid tout relatif de l’eau est une grâce pour ma peau irritée. Elle en use avec parcimonie pour ne pas épuiser trop vite le contenu. Ses doigts attentionnés étalent le liquide bienfaiteur sur les endroits les plus cuisants. Leurs douces cajoleries apportent de la sensualité à cet apaisement. J’en soupire de bonheur.
    
    Peu à peu la douleur s’atténue et le bien-être renaît. Je sens contre moi la hanche ronde de Chantal. J’enlace sa taille pour la tenir plus étroitement. Elle me caresse tendrement les cheveux. J’appuie ma joue sur sa croupe accueillante. Je retrouve le parfum enivrant de sa peau tiède. J’embrasse amoureusement la naissance de sa fesse. Elle se penche avec un petit gloussement.
    
    — Attends, Colette. Tu as le dos encore poisseux. Je vais aller remplir la gourde.
    — Non, reste, je suis bien contre toi. Laisse mon dos comme ça, ou débrouille-toi !
    
    Elle ne répond pas, ou plutôt ses gestes répondent à sa place. Une main continue à me masser, l’autre vient soutenir mon buste. Je sens une langue courir sur ma colonne. Je frémis tandis que Chantal lèche consciencieusement, à petites lapées taquines, les traces humides qu’elle a laissées. Mais ses mouvements l’ont obligée à se tourner. Ma bouche a glissé de sa fesse à ...
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