Doutes et rédemption
Datte: 10/01/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
caresses,
intermast,
fouetfesse,
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents : «Promenade au bois et balade en forêt », «Ivresse(s) », «Expérimentations » et «Jusqu’où ne pas aller ? »
Promenade pour Chantal, balade pour Colette, cette innocente occupation d’un jour férié les amène, à leur corps et leur cœur consentants, à abandonner d’abord toute pudibonderie, puis toute retenue dans leurs échanges de bons soins. Poussées par la soif, et encouragées par leurs attentions mutuelles malgré l’échec d’une tentative de randonu(es), elles espèrent enfin se désaltérer au terme d’un parcours entrecoupé de pauses fiévreuses. Après un énième entracte sexuel, elles compensent leur déception d’eau pure par un débarbouillage sommaire, mais intégral et peu orthodoxe, d’où émergent de déroutants fantasmes insoupçonnés.
Balade en forêt
Je me suis vautrée dans la fange avec volupté et j’en ai honte. Lorsque Chantal éclate de rire en voyant mon dos boueux, mon sentiment de culpabilité redouble. Je me sens bêtement fautive. Pourquoi lui ai-je demandé de me pisser dessus ? Je ne savais même pas que je pouvais avoir ce fantasme ! Pourquoi l’ai-je suppliée de m’humilier ? Elle ne voulait pas et je l’ai forcée à le faire !
Elle s’amuse à me traiter en gamine dévergondée, et soudain je retombe en enfance. Littéralement ! Je sais pourtant que c’est pour rire qu’elle me gronde, mais la tentation de jouer à la petite fille est trop forte, trop séduisante. Je fais semblant de pleurnicher, je m’expose exprès dans une position ...
... indécente. Pire, je l’exagère en ouvrant mes fesses à deux mains. Comme si je voulais la provoquer, alors qu’il y a belle lurette que mon cul n’a plus de secret pour elle.
Quand Chantal me reproche ma chatte embourbée, de lointains souvenirs me reviennent. Une curieuse excitation me saisit, bien différente de toutes celles partagées avec elle. Un désir d’être punie que je n’avais plus éprouvé depuis ma toute jeunesse. Une impression trouble que j’avais oubliée et à laquelle je peux aujourd’hui m’abandonner. Je continue à sniffer lamentablement, mais je suis si ravie que je suis à deux doigts de me trahir.
Le ramonage brutal de ma raie et de ma vulve m’enchante. Je n’ai que ce que je mérite ! J’ai mal, mais c’est bon. Je me plains pour donner le change. La menace de claques sur la minette, c’est encore mieux ! J’en frémis de peur et d’envie. D’envie ? Je dois devenir folle…
Chantal m’accuse de mouiller comme une cochonne. Je ne suis pas sûre qu’elle ait raison, mais c’est bien possible. Et surtout sa question intrusive me ramène à confesse. Ce n’est pas vrai, je ne me suis pas « touchée » (comment aurais-je pu le faire d’ailleurs ?), elle le sait. J’avoue, pourtant. Par défi, par plaisir, pour repousser les limites, ou peut-être pour savoir si je l’emmène dans la même folie qui m’envahit.
Ça a failli, mais ce n’est pas moi, c’est elle qui a prononcé le mot fatidique. Elle en reste interdite autant que moi. Instant suspendu… Silence… Un oiseau jaillit des broussailles. Je ...