1. Doutes et rédemption


    Datte: 10/01/2023, Catégories: ff, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, fouetfesse, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... picotements dans la paume des mains. Et les bras me font mal. Sans compter les ballottements répétés des lolos en liberté. En plus, je ne suis pas ambidextre. Ce qui n’est pas pratique pour claquer équitablement les fesses de Colette. J’ai bien changé de côté et essayé de me servir du bras gauche, mais je suis quand même assez fatiguée pour m’accorder quelques secondes de repos. Le temps aussi de réfléchir à l’enchaînement improbable du jeu équivoque auquel nous nous livrons, elle et moi.
    
    C’est vrai que j’ai été soulagée par la complémentarité de nos fantasmes. Mais en même temps, ce qu’ils dénoncent de nos turpitudes inconscientes réciproques m’inquiète. Je me rassure en me disant qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un jeu de rôles, librement consentis de part et d’autre. N’empêche, si de telles pulsions devaient me revenir trop souvent, il faudrait peut-être consulter…
    
    Quand je regarde le postérieur de ma victime – volontaire, d’accord ! –, j’ai de quoi avoir peur de la violence qui se cache en moi. La peau est rouge, presque uniformément. Il y a même des traces rose vif sur l’intérieur fragile des cuisses, où mes doigts se sont égarés au hasard des coups. Il me revient un souvenir d’une situation, ancienne maintenant, qui m’avait révélé une brutalité insoupçonnée. Je suis prête à mettre fin à cet amusement ambigu quand ma complice (ou tentatrice ?) se manifeste.
    
    — C’est fini, maman ? Tu sais, tu n’as pas été trop dure, cette fois… Merci.
    
    Je me trompe ou ...
    ... il y a un ton de reproche dans sa voix ? Je décide de sortir de ce trop troublant scénario.
    
    — J’ai mal aux bras, avouai-je. Ce n’est pas si facile de fesser en étant de travers.
    — Tu peux te mettre au-dessus de moi, suggère Colette comme si cela allait de soi. Tu m’enjambes et tu te sers des deux mains. C’est tout simple.
    
    Ben voyons ! Elle en veut vraiment, de sa fessée, cette fille. Apparemment, je n’y ai pas mis assez de force. Et moi qui avais peur de l’avoir martyrisée ! Ce n’est pas possible, elle doit être une habituée de la chose. Je me dis qu’il faudra le lui demander pendant que je passe une jambe par-dessus ses épaules.
    
    En effet, c’est plus pratique. J’ai ses reins devant moi et ses fesses juste à la bonne portée. Par contre, elle a beau être guère plus grande et bien plus fine que moi, je dois écarter au maximum mes cuisses, au grand dam de mes aines, pour avoir les pieds au sol. Du coup, je suis quasiment assise sur son dos. En gros, je la chevauche à l’envers…
    
    Mais ce n’est pas une selle de cuir que j’ai sous la chatte, ce sont les protubérances de sa colonne vertébrale. Je pourrais presque compter les vertèbres avec mon clitoris. C’est d’ailleurs ce qui se passe plus ou moins lorsque je me penche en avant pour reprendre la fessée. Et à chaque claque, le balancement du haut du corps invite mon bassin à frotter sa partie inférieure sur les fameuses protubérances. Ce n’est pas désagréable du tout.
    
    Colette ne dit rien. Je la sens tendue sous moi, ...
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