1. Déception et confidences


    Datte: 31/08/2018, Catégories: fh, hotel, 69, pénétratio, Auteur: Nooz, Source: Revebebe

    ... t’exprimer.
    — Marc, tu ne comprends rien : je veux que tu me fasses l’amour, pas que tu me baises à la hussarde. Tu me plantes deux doigts dans la chatte, tu ne te rends même pas compte que je ne mouille pas, et puis tu me forces. Maintenant, ça suffit ! Ou tu prends soin de moi : tu me caresses, tu me prépares et tu me fais jouir, ou alors tu n’auras rien.
    — Mais enfin, tu aimes, habituellement, et tu jouis.
    — Non, toi tu jouis, et trop vite la plupart du temps. Je suis obligée de me finir à la main. Il n’y a pas de raison que je sois la seule dans ce cas : tant que tu n’auras pas changé d’attitude, tu feras de même.
    
    Marc grommelle, mais devant la violence de la répartie de sa femme, il ne trouve rien à dire.
    
    Le matin au petit déjeuner, l’ambiance est glaciale. Marc quitte le domicile sans avoir desserré les dents.
    
    Les semaines suivantes ne sont ponctuées que par des disputes puériles.
    
    Ce matin, elle n’a pas la tête à son travail : voilà un mois que leurs relations se sont détériorées, et rien ne semble s’arranger. Marc est entré dans une forme de mutisme ; les seules paroles qu’il échange sont pour les contingences domestiques. L’ambiance est insupportable à la maison. Cherchant une gomme dans son tiroir, ses yeux sont attirés par un petit carré de bristol. Elle reconnaît le sigle d’une multinationale chimique. Georges Guingoin,sales manager, et un numéro de portable.« J’avais oublié. » Elle tourne la carte de visite sous ses doigts, puis compose le ...
    ... numéro. Une sonnerie… messagerie. Le bip. Elle hésite, puis d’une voix voilée :
    
    — Euh… Bonjour, c’est Marie… Oh, Christianne. Oh, oubliez.
    
    Elle raccroche. Elle quitte l’université. Le froid est vif, la nuit est tombée. Elle n’a pas envie de rentrer ; elle décroche le téléphone, appelle son mari et lui demande de s’occuper des enfants ce soir, prétextant une réunion importante.
    
    Elle pousse la porte d’un bar très sélect proche de la Chambre de commerce. Le bois précieux et le cuir de l’établissement la rassurent. Elle commande un pur malt écossais de 15 ans ; le liquide ambré coule agréablement dans sa gorge. La salle se remplit de couples.« Sont-ils légitimes, ou illégitimes ? » pense-t-elle. Le barman lui apporte un second verre avec quelques garnitures ; elles sont bienvenues, sa tête tourne un peu. Bien enfoncée dans son fauteuil, elle tourne entre ses doigts le petit verre en grignotant des saucisses de cocktail quand son portable vibre. L’afficheur de l’appareil indique un numéro qu’elle ne connaît pas ; elle décroche.
    
    — Allô ?
    — Bonsoir, Marie, c’est Katie.
    
    Elle reste interloquée quelques secondes.
    
    — J’ai reçu un texto de Georges ; il s’excuse de n’avoir pas répondu plus tôt, mais il vient de découvrir votre message. Il est actuellement à Tokyo pour affaires, et il m’a demandé de vous appeler ; il a trouvé votre message un peu désordonné, loin de l’image qu’il avait de vous. Il lui a semblé que vous étiez dans une mauvaise passe. Si vous voulez que nous en ...
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