Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)
Datte: 13/12/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... mais surtout de me donner une contenance. Bon, je ne peux décemment pas faire trop attendre l’inconnu, sous peine de passer pour une impolie ou une malpolie. Alors je retire mon tablier en dentelle blanche et je les rejoins au salon.
À mon entrée dans la pièce, Pierre se lève et me saisit par la main.
— Ah ! Allan, je te présente Aydin, mon épouse.
— Madame… enchanté de faire votre connaissance. Vous êtes encore plus belle que dans les descriptions de Pierre.
— Bonjour, Allan, donc ! Et bienvenue chez nous.
— Merci…
Mes yeux plongent dans ceux d’un bleu profond de cet homme qui est bien plus jeune que je ne le supposais. Il ne doit guère dépasser les quarante piges. Il y a dans ce regard quelque chose de frais qui m’indispose déjà. Et le rictus de Pierre semble vouloir me dire : « Alors tu fais moins la fière d’une coup ! ». La main qu’il me tend est trop douce à mon gout. Il est élégant, sûr de lui et n’est pas le moins du monde inquiet ou stressé. Je ne sais pas ce que lui a dit mon mari sur cette soirée à venir et je suis donc dans le flou.
Le repas se déroule là où quelques jours plus tôt, j’ai massé mon chéri. Pierre et son hôte discutent boulot et je sens bien que les quinquets de cet invité s’appesantissent de plus en plus sur mes formes. En particulier ma poitrine qui, recouverte par un pull assez moulant attire ses regards comme un aimant. Je n’ai aucune envie de les écouter parler de leurs petites affaires toute la soirée. Et le repas touchant à ...
... sa fin, j’entreprends donc un débarras des reliefs de notre dinette.
Eux me suivent dans le moindre de mes mouvements. Je ne vais pas m’envoler et je me trouve plutôt gênée aux entournures. Alors je propose gentiment…
— Vous pouvez passer au salon ! Je vous prépare un café et qui prendra un pousse ?
— Ben… ça te dit Allan ? J’ai une vieille prune de derrière les fagots…
— Ce n’est pas de refus, mais Aydin vous trinquerez bien en notre compagnie, n’est-ce pas ?
— C’est trop fort pour moi l’eau-de-vie de prunes ! Mais pour le café… c’est d’accord. Je vous demande juste quelques minutes…
— Vous avez tout votre temps… Pierre m’a gentiment autorisé à coucher chez vous. Après ce que nous avons déjà bu comme alcool au cours de votre succulent repas, je crois que c’est plus sage !
— Alors… le salon vous attend messieurs. Pierre, j’ai préparé le feu dans l’insert… craque une allumette !
— Vous êtes Aydin, une hôtesse charmante !
— Oh ! Je pense que mon mari sait ce qu’il fait et puis… si j’ai bien tout suivi, vous êtes un peu le sauveur de son entreprise… enfin je crois qu’il compte beaucoup sur vous pour cela en tout cas…
— Je sais et je sens que nous pourrons tomber d’accord…
— Tu viens Allan ? Le salon est par là !
— À tout de suite, belle dame !
— On t’attend Aydin…
— Pas de problème, juste le temps de préparer le café, les tasses et la prune. J’arrive !
Ils se dirigent vers le salon et je les entends qui discutent encore, bien que les ...