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Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)
Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... hommes. — Le meilleur des cocus aussi sans doute, demain… — Chut ! Je pose ma main sur ses lèvres et il ne peut que se taire. Je me pousse sur la pointe des pieds pour que mon visage vienne cueillir sur sa bouche un baiser langoureux. Et il ne se prive pas pour me tripoter les fesses alors que nous nous roulons plusieurs pelles d’affilée. Je ne peux aussi que constater que sous sa ceinture, il est un morceau de sa personne qui a changé de volume. Et ça se passe comme dans un rêve. Il me trousse sur le plan de travail de la cuisine. Un rapide enchainement qui me donne des vapeurs. Dès qu’il a éjaculé, il reprend la direction de son bureau. Il me reste donc à élaborer un menu pour son invité… Je me jette à corps perdu dans la bataille et je parviens à trouver de quoi mettre en joie les trois estomacs qui vont entourer notre table. Vers dix-huit heures, tout est prêt et mes plats sont en attente d’être réchauffés, ce qui me laisse un peu de temps libre pour une douche. Bien sûr elle est suivie d’une séance de maquillage subtile. Je me fais belle pour recevoir cet Allan Remy bien mystérieux. J’ai depuis le début de l’après-midi un nœud au ventre d’imaginer… une suite logique à cette invitation. Pierre a cédé bien rapidement à mes attentes. — xxxXXxxx — J’ai la nette impression que je me sens beaucoup moins à l’aise alors que deux véhicules balaient de leurs phares notre façade. Celle de Pierre évidemment m’est connue, mais pour la seconde, je me sens du coup ...
... plus du tout rassurée. Cette fête que dans ma tête je vis comme une sorte d’aventure hors norme me parait soudain devenir une abomination. Et puis reste encore à découvrir les traits du bonhomme qui vient perturber notre petite existence bourgeoise. La mienne surtout. Je n’ouvre pas et reste coi dans cette cuisine où je me sens à l’abri. La porte qui laisse entrer Pierre et l’inconnu me donne presque des frissons. La voix de mon mari qui me hèle depuis l’entrée ne me rassure guère plus. — Aydin ! Coucou ma chérie ! Nous sommes là ! — J’arrive Pierre ! Je suis aux fourneaux. Je suis sûre qu’ils ont détecté les trémolos bizarres dans ces paroles que je me force à renvoyer avec une assurance que je n’ai absolument plus. Je dresse l’oreille, pour tenter de surprendre une bribe de leur conversation dans ce vestibule qui me file la trouille. Le dénommé Allan parle et le timbre de sa voix n’est pas fait pour me rassurer. Accent grave, je l’imagine tel un vieux barbon avec une barbe de patriarche. Rien ne me permet de penser ainsi, mais c’est instinctif. La bouille de mon mari apparait enfin dans la cuisine. — Eh bien ? Tu ne veux pas venir dire bonjour à notre hôte ? — Si ! Si, j’arrive. Le temps de m’occuper de mon diner et je suis à vous… Pierre me regarde avec des yeux tout ronds ! J’ai dit une bêtise ? Puis je comprends le double sens de ma phrase. Il l’a prise au premier degré ? Peut-être ! Alors je trifouille dans mes gamelles, histoire de faire du bruit, ...