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Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)
Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... phrases ne me parviennent pas dans leur globalité. Une fois seule dans ma cuisine, je dois m’asseoir tant mes jambes sont tremblantes. Dans quel guêpier me suis-je fourrée ? Comment vais-je me sortir de cette situation plutôt bizarre ? Et puis qu’est-ce que Pierre et cet Allan ont bien pu se dire ? Si seulement mon mari venait une seconde me rejoindre. Mais il se garde bien de faire ce pas qui me serait salutaire. Comment me comporter vis-à-vis de cet inconnu qui au demeurant est un homme parfaitement courtois et correct ? Bien éduqué également et pourtant… ça ne suffit pas à me donner du courage. J’imagine bien que mon mari aussi doit être dans ses petits souliers. Mais ses regards provocateurs m’étaient bien destinés tout au long du moment passé à table. Quant à ceux de l’invité… un mélange de peur et d’envie, un peu pareil aux miens. Oui ! La situation, si elle me donne un trac terrible serait aussi de nature à allumer chez moi un feu sexuel inédit. Je me retrouve donc dans ma cuisine à tourner et virer. Je ne sais plus sur quel pied danser. Je fais n’importe quoi, prolongeant le temps, embarrassée par la situation. C’est long, c’est très long. J’aimerais que Pierre vienne me rejoindre, j’ai vraiment besoin de lui. Et les minutes s’égrènent avec une lenteur exaspérante. C’est si difficile que je me demande si je ne vais pas filer à l’anglaise. Alors lorsque le visage de Pierre s’affiche dans l’encadrement de la porte, un ouf de soulagement se mêle à mes ...
... soupirs. — Ça va ma chérie ? C’est difficile, n’est-ce pas ? Plus que tu ne l’imaginais ? — … Oh Pierre ! Il s’est approché et je me réfugie contre son torse solide. Ses bras viennent m’entourer et sa bouche s’écrase sur la mienne. Un baiser brulant qui me réconforte plus ou moins. — Tu peux encore reculer et refuser… — Mais… ton entreprise, toi et nous… Je me sens du coup ragaillardie par sa présence. Il me susurre des mots d’amour dans le creux de l’oreille. Et je me dois de lui dire la vérité. — Je… je ne sais pas du tout comment je peux faire. Je veux t’aider, je veux vraiment que tu sois fière de ta petite femme… mais comment commencer ce que j’imagine… j’ai honte de me montrer nue à un presque inconnu. — Ben… peut-être que le mieux serait que tu ne nous vois pas, ou plus ! — Comment ça « je ne vous vois plus ? ». Je ne comprends pas vraiment. — Et bien… tu pourrais mettre un bandeau, sur tes jolis yeux, qu’en penses-tu ? — Un bandeau ? Mais je n’ai rien de tel et ce genre d’accessoire ne fait pas partie de nos jeux habituels… — Oh ! Un de tes carrés Hermès peut aussi bien faire l’affaire, non ? Ce n’est pas l’objet en soi qui est important, mais bien l’usage que l’on veut en faire, tu ne crois pas ? — … tu as surement raison, je dois bien avoir un truc de ce style dans mon dressing. — Alors je te suggère de passer une de tes plus affriolantes nuisettes ! Et je viendrai te chercher dans notre chambre. — D’accord… emporte le café et la ...