1. Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)


    Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... petit déjeuner que nous prenons ensemble le matin suivant.
    
    — Qu’est-ce que ça te couterait d’invité le seul type qui peut nous sauver d’un naufrage en vue ?
    
    — … ! Ça suffit Aydin !
    
    — Ben non ! Je ne veux pas te perdre sans me battre. Alors non ! Ça ne suffit pas comme tu le suggères. Il y va de cet amour qui me tient debout… tu peux appréhender ce genre de raisonnement ?
    
    — … ! Je vais bosser moi ! Je ne veux plus rien écouter de tes idées farfelues.
    
    La porte d’entrée claque plus violemment que d’ordinaire et ce n’est pas dû au vent matinal. Il est parti sans un regard, sans un bisou, ce qui montre combien il est fâché. Une matinée de merde pour mon esprit qui revit ces moments douloureux. Oh ! Nous avons déjà connu quelques querelles d’amoureux, mais celle-ci met en péril notre mariage, j’en jurerais. Sa fabrique… si elle vient à mettre la clé sous la porte, je ne suis pas certaine qu’il le supporte. J’ai mal au cœur, pour lui. Je me plonge dans les tâches quotidiennes avec une rage accrue.
    
    Je ne suis pas vraiment sûre qu’il rentre pour le déjeuner, mais j’anticipe son retour. Et je me forge également une carapace pour cet orage qui gronde ou va éclater au-dessus de notre maison finalement le ronron du moteur de sa voiture me rassérène quelque peu dès que je le perçois sur le chemin gravillonné que va de la nationale à notre demeure. Il a l’air moins stressé aussi alors qu’il entre dans le vestibule. Je me garde bien de le questionner sur ce qui lui ...
    ... redonne un peu de courage.
    
    Peut-être que les aides attendues sont tombées ? Où la banque lui a-t-elle lâché un peu de lest ? Je ne sais pas trop, mais lorsqu’il vient près de moi et me serre dans ses bars, je frissonne d’aise.
    
    — Pardon ma chérie ! Pardon ! Je suis inexcusable de vouloir te faire porter le chapeau de mes erreurs.
    
    — … ! Je t’aime Pierre, n’en doute jamais. Pour toi… je suis prête à tout.
    
    — Vrai ! Je m’en suis rendu compte… et figure-toi que Allan vient diner ce soir…
    
    — Ce soir ? Un peu court pour mitonner un truc correct.
    
    — Ben… c’est toi qui préconisais de l’inviter et de voir…
    
    — Oui… oui, ne t’inquiète pas. Je vais me débrouiller et tu n’auras pas honte de ta petite femme.
    
    — Je n’ai jamais eu de doutes à ce sujet… et puis au vu de tes attentes, la dinette ne peut qu’être secondaire. Enfin j’ai cru comprendre qu’elle ne serait que les prémices d’une soirée bien remplie.
    
    — Tu peux me dire pourquoi subitement, en quelques heures tu as radicalement changé d’avis ?
    
    — Ben… j’ai réfléchi et tu as raison ! Mon usine c’est une part de nous. Si elle meurt, nous risquons d’être entrainés dans sa chute et mon Dieu… je tiens plus à toi qu’à tout le reste… et puis, nous vivons dans un relatif confort que nous allons tout faire pour le préserver. Je peux différer ce rendez-vous nocturne si tu ne te sens pas capable de l’assumer dans son intégralité !
    
    — Non ! Non ça ira mon amour ! Pierre… je suis heureuse que tu sois mon mari… le meilleur des ...
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