1. Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)


    Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... donc de cette excitation qui me ravit…
    
    Bien entendu que nous renouvelons l’opération et que lui comme moi, sommes satisfaits de cette remise… en jambes. C’est bien après l’amour et sa grosse patte tenant la mienne que nous nous lovons au creux de notre lit. Un repos bien mérité qui nous enveloppe dans ses longs tentacules pour des heures réparatrices et qui sait, bonnes conseillères. Mais avant de m’endormir, un dernier bisou sur le nez de mon doudou d’amour et dans ma tête trotte quelques instants encore cette drôle d’idée… d’un diner prolongé…
    
    — xxxXXxxx —
    
    Les affaires de mon mari ne vont pas en s’arrangeant. Un second confinement a mis plus mal encore sa trésorerie. Il ne dit plus un mot, mais devient de plus en plus taciturne. Ça me désole de le voir dans cet état. Il dépérit même à vue d’œil. Alors je me dois de prendre sur moi.
    
    — Pierre ! Ça ne peut plus durer. Je vois bien que rien ne va plus. Notre couple risque de voler en éclat si tu continues sur ce chemin !
    
    — Parce que tu as une vraie solution ? Et ne me reparle pas de ce plan à trois dont tu te fais la championne.
    
    — Au moins, pourquoi ne pas tenter, juste une fois… ton Monsieur Remy là… invite-le et puis nous verrons où cela nous mènera. Tu ne peux pas rester à te morfondre, à te complaire dans ton petit malheur… je suis prête à t’aider, tu en es bien conscient ?
    
    — Tu parles d’une aide ! Le remède pire que les maux. Le prix à payer est trop élevé par rapport au bénéfice, tu peux comprendre ...
    ... ce genre d’arguments ?
    
    — J’entends ta version… pourquoi ne pas faire un essai, juste un et si ça te sort de la mouise… nous saurons bien nous accommoder de nos consciences, non ?
    
    — Vite dit et plus simple à exprimer qu’à réaliser… dans ma tête, ça ne passe pas le cap de l’imaginaire…
    
    — Mais bon sang… tu vas laisser mourir ton entreprise juste parce que tu as des principes ? Allons cette boîte, c’est toute ta vie et par extension toute notre existence est en suspens, accrochée à cette usine… mais je sais que tu saisis bien tout cela !
    
    — De là à encourager ce que tu préconises, il y a un sacré gué à franchir.
    
    — Fait comme tu veux. Mais si tu persistes dans la voie qui tu t’es tracée là, je ne donne pas cher de notre couple. Je ne supporte plus que tu ne me parles plus, que tu me repousses de plus en plus souvent. Alors s’il arrive un malheur à notre union, ne t’en prends qu’à toi-même.
    
    Il tourne les talons et je ne le revois qu’à l’heure du diner. Nous ne nous parlons pratiquement plus et l’atmosphère devient quasiment irrespirable à la maison. Je fais quelques tentatives pour me rapprocher de cet homme qui reste mon unique joie de vivre. Lui s’écarte délibérément de notre maison, humilié par cette faillite personnelle de son boulot. Comme la plupart des hommes, il ne veut pas admettre que sa femme puisse avoir envie de le sortir de là. À moins que ce ne soit la méthode qu’il désapprouve ? Un peu des deux sans doute.
    
    Je reviens pourtant à la charge lors du ...
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