1. Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)


    Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... bien mal son émotion.
    
    — Ma chérie, tu es… merveilleusement attirante et belle.
    
    — Oh Pierre… si tu savais comme j’ai la trouille.
    
    — Tu peux encore dire non mon amour ! Personne ne t’en voudra. Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée.
    
    — Ton entreprise… c’est toi, c’est moi, c’est nous ! Je sais bien que toute notre vie en dépend. Sans elle nous sommes perdus… alors… je veux que tu sois fière de ta femme aussi.
    
    — Tu es certaine que tu veux vraiment faire ça… ?
    
    — Quel autre choix avons-nous ? Nous sommes liés d’une manière ou d’une autre à ces biens matériels… j’ai seulement la sensation désagréable d’être un peu une salope…
    
    — Rien ne t’oblige à continuer mon amour… ma chérie… je t’aime !
    
    De nouveau, nos bouches se tutoient dans une pelle plutôt bestiale. Il balance entre me laisser faire ou me retenir.
    
    — Tu es sûre que tu veux… le faire ?
    
    Pour toute réponse je lui tends le lé d’étoffe. Son bras tremble suffisamment pour que je le remarque également lorsqu’il s’en saisit. Plus besoin de parler ! Il sait, sent que j’irai au bout de mon idée. C’est vrai que c’est moi qui ai proposé ce truc et que je ne dois donc m’en qu’à moi. Il me caresse la joue avec une infinie tendresse. Et le chiffon vient obturer ma vue. Il le serre sur ma nuque, prenant bien soin de ne pas trop mettre de désordre dans ma coiffure. Sa patte revient effleurer mon visage. Et il attrape ma main. Cette fois, j’ai le cœur qui cogne dans sa cage et j’imagine qu’il doit ...
    ... l’entendre.
    
    Il tire délicatement sur mon bras et je dois donc me relever. Mes doigts se crispent dans sa paume. Il saisit donc mon appréhension et je suis de nouveau aspirée contre son torse qui me colle pour me rassurer. Un autre palot qui semble être destiné à calmer ces tremblements qui me parcourent tout le corps. Et notre équipage se met en route… vers l’autel du sacrifice de nos amours. Les yeux clos je sais pourtant ou je navigue avec exactitude. Cette maison je la sais par cœur et sous mes pieds, la moquette du salon ne rend pas le même son que le parquet du corridor.
    
    — xxxXXxxx —
    
    Cette fois, des regards concupiscents étrangers sont sans doute en train de détailler ce que Pierre présente. Nous venons de marquer un temps d’arrêt, pour que Allan me scrute dans mon ensemble ?
    
    — Tu veux bien pousser un peu la table Allan ?
    
    — La table… ah oui, oui, tout de suite Pierre.
    
    Le raclement du meuble déplacé, un peu comme si les deux larrons voulaient faire de place. À moins que ce ne soit dans le but de me laisser le champ libre, histoire que je ne bute dans rien de qui pourrait être devant mes pas.
    
    — Viens ma chérie ! Assieds-toi… oui là, c’est parfait.
    
    Le haut des coussins de l’assise du sofa est contre mes mollets. Je m’assois comme mon mari me le demande.
    
    — Donne-moi ta main Aydin !
    
    — … ?
    
    — Ne crains rien, je vais seulement te donner ta tasse de café.
    
    Alors je m’exécute et le récipient de faïence me chauffe les doigts. Je le monte vers les ...
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