Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)
Datte: 13/12/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... prune. Ton ami doit se demander où nous sommes passés ou ce que nous faisons.
— Ne t’inquiète pas pour lui ! Il sait être très patient et puis… au diable, s’il n’est pas content, il peut aussi repartir.
— Allez va le rejoindre… je vais me préparer dans notre chambre… d’accord ?
— Oui…
Il me plante là, emportant le plateau vers le salon. Et j’attends encore un instant avant de prendre le chemin de notre chambre. Cette fois je vais vers mon destin. Mais j’en frémis bizarrement. Et en longeant le corridor, je dois forcément passer devant la porte du salon que Pierre a pris soin de tirer. Je perçois leurs paroles.
— Alors Pierre ? Comment se sent Aydin ?
— Un peu… tu comprends, c’est la première fois que nous allons… sans doute partager notre intimité avec un autre.
— Oui… mais lui as-tu suggéré comme je te l’ai dit…
— Le bandeau ? Oui une bonne idée et je crois qu’elle va opter pour cette solution. Tu me promets d’être tendre et doux ? Je ne veux pas qu’il lui soit fait le moindre mal.
— Mais bien sûr que oui. Je ne suis pas une brute et puis… tu es là, il me semble. Ton épouse est superbe et très… attirante.
— Je t’avoue que je ne suis pas… enfin je n’étais pas très chaud pour ce plan.
— Tu aurais tort de ne pas essayer au moins une fois. Elle peut aussi te surprendre, tu sais. Parfois les femmes se révèlent lors dans ce genre de situation.
— Ce que nous faisons tous les deux me suffisait jusque-là !
— Attends d’avoir vécu autre chose et ...
... qui sait, tu ou vous ne pourrez peut-être plus vous en passer non plus !
— Ne rêve pas trop ! Bon, tu veux un café ?
— Oui et toi, prends aussi un pousse ! Tu en as besoin, on dirait.
Je suis partie avec dans les oreilles leurs mots qui font de moi une sorte de salope en devenir. Mais curieusement, je me sens réconfortée par ce dialogue dont je n’aurais pas dû recevoir un seul mot. Par contre mes jambes sont toujours aussi cotonneuses. Après m’être dévêtue, je me coule dans un déshabillé plutôt… aérien et vaporeux. Je me glisse dans la peau de cette salope que tous les deux semblent espérer. Si bien sûr, j’en éprouve toujours un sentiment de honte, mon ventre lui réagit à l’inverse de cette perception.
Je reste là, avec une moiteur inédite entre les cuisses. Pour la première fois, ce n’est pas mon émoi pour mon homme seul qui provoque une humidité accrue à cet endroit. J’ai posé près de moi, sur notre lit, un bout d’étoffe. Et je me sens très fébrile de la situation. L’impression que je suis une pute en devenir. Ça me donne des frissons et quelques soupirs. J’ai encore le temps de reculer, de filer aussi ! Tous les scénarios me passent par la tête. Même celui de m’enfermer à double tour dans la piaule, ou de me cacher sous le lit.
Et puis soudain… Pierre est de nouveau là. Il me déshabille du regard et il a du mal à déglutir. Sa voix n’est pas plus assurée que la mienne. Il avance et je me colle une fois encore contre lui. Sa respiration est saccadée il cache ...