1. Sa petite entreprise ne connait plus la crise (1)


    Datte: 13/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... lèvres sans à coup, sans rien renverser. Le café a déjà largement refroidi depuis qu’il est sorti du vase de la machine. Je sirote doucement, sans trop savoir quelle posture aborder. Le bout des fesses seulement collé sur le velours marron du large siège, je guette tous les sons autour de nous. C’est l’invité que me parle d’un coup.
    
    — Suis-je autorisé à vous donner quelques conseils ?
    
    — …
    
    — C’est à vous Aydin, de répondre.
    
    — Ah ? Je vous écoute…
    
    Ma réponse est faible, les mots ont eu un vrai mal de chien à être clairs et nets ! Mais il les a bien compris, puisqu’il reprend de suite.
    
    — À la bonne heure. Vous avez fini votre tasse ?
    
    — Oui !
    
    — Voulez-vous un peu d’alcool fort ? Ça aide parfois à désinhiber les sens, ou à rendre plus simples certaines choses.
    
    — … Je, je ne sais pas !
    
    — Bien alors, je décide pour vous. Pierre, sers donc un verre de prune à ton épouse.
    
    Le bruit de la boisson qui coule dans le petit verre… jamais je n’avais remarqué combien ça pouvait être bruyant de remplir un verre…
    
    Votre main droite, je vous prie.
    
    Elle est désormais à l’équerre, paume vers le ciel. Le poids m’indique que je peux refermer les doigts. J’approche de ma bouche le contenant et c’est acre ce qui m’arrive dans la bouche. Une première gorgée, la seconde descend dans la foulée et me parait moins… violente. C’est une chaleur intérieure quasi immédiate. Le verre quitte ma patte et je devine que celui qui l’a rattrapé n’est pas mon Pierre.
    
    — Vous ...
    ... pouvez légèrement disjoindre vos genoux ? Oh, juste assez pour que Pierre et moi puissions apprécier la vue sur vos jolies jambes.
    
    — … ?
    
    Je suis prise au dépourvu par cette demande saugrenue, mais je fais comme il dit. Et je comprends qu’en fait, les deux mâles assis eux chacun sur un fauteuil, face à la place que j’occupe sur le divan ont les regards braqués sur ce couloir qui doit montrer ma culotte. Je rougis sous le bandeau. Providentiel celui lé de chiffon noué sur ma nuque. Il me protège de ces deux qui m’observent. Un petit jeu du chat et de la souris vient donc de commencer ?
    
    — Je peux vous tutoyer Aydin ? Ça ne te dérange pas Pierre ?
    
    — Non ! Mais c’est à elle de décider.
    
    — Alors… la balle est dans votre ou ton camp ?
    
    — Oui… faites comme bon vous semble.
    
    Ce oui et cette phrase sont crachés plus que parlés. C’est à cet instant-là que Pierre, je reconnais ses mains me lève le menton. Ses lèvres flirtent avec ma bouche. Baiser passionné qui permet à son acolyte de changer d’endroit. D’instinct je referme les cuisses dès que je perçois un frôlement qui visiblement ne peut pas provenir des pattes de mon mari. Celles-ci occupées ailleurs. Mon tripoteur insiste et les doigts remontent vers le point de jonction de mes quilles. Je suis raide comme un piquet et il doit s’en rendre compte.
    
    L’ascension cutanée s’interrompt donc par un mouvement de recul de cette louche non conjugale. Pierre m’embrasse toujours et lui voit que la situation n’est guère ...
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