1. Complexe vaincu 2


    Datte: 29/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... et mes craintes et ma peine, car je ne dois pas oublier que je rends un service à ce malheureux. Je me mords les lèvres pour ne pas hurler. Je fais des cercles autour du pivot qui m’envahit. Mais la pénétration est de plus en plus difficile. Le foret a atteint la profondeur à laquelle Robert parvient les jours de grande forme. La suite n’a jamais été visitée, explorée. Abel m‘assure qu‘elle existe et qu‘il est indispensable de la révéler, c‘est là qu‘est le plaisir le meilleur. Là s’arrête les chemins de randonnée ordinaire d’une queue vigoureuse mais ordinaire dans mon corps d‘épouse heureuse. Tout reste à défricher, passée cette profondeur . J’ai l’impression de m’ouvrir. Les bords se décollent, le gland découvre des plages inexplorées.
    
    S’il y a en moi, plus loin en direction de mon utérus, des peintures rupestres au-delà de cette limite des visites maritales, elles n’ont jamais été effacées par les frottements d’un pénis, foi de Simone. Après, Abel entrera en terra incognita, à la façon des grands explorateurs du XV siècle. Je redoute l’invasion brutale de ces détroits aux bords rapprochés, aux aspérités non polies, je redoute surtout le passage en force d’un bélier impitoyable et les douleurs qu’il pourra engendrer dans ces contrées inconnues et insoumises jusqu’à ce jour. C’est un peu comme une deuxième défloration.
    
    Le temps me paraît interminable, la douleur est de moins en moins supportable. Parfois je me soulève le long du mât pour la soulager. Mais Abel entend ...
    ... aller au bout et plaque ses mains sur mes hanches et il ajoute au poids de mon corps l’effort de ses muscles pour m’encorner complètement, pour s’enfoncer jusqu’à la matrice. Il me perfore, me troue et finit par comprendre que quelques millimètres perdus en remontant permettent d’en gagner d’autres en redescendant. Je vais pleurer, Abel pousse un cri de victoire, il a heurté le fond du gouffre, m’a envahie, enfilée, embrochée comme une volaille, à fond.
    
    Il est fou de joie et se moque de mes tourments. Et maintenant ses mains me repoussent vers le haut puis me laissent retomber, m’empaler et il me possède encore et encore. Monsieur a atteint les limites et entreprend après la perforation de me labourer, de me fouiller, de me sabrer avec le vague espoir de m’approfondir encore si c’est possible et de m‘élargir. Maintenant je suis véritablement femme.
    
    - A quoi bon ? Tu sais qu’il n’y aura pas de suite. J’ai fait pour toi une exception. La preuve est faite que tu peux t’unir sans dommage à toute femme normalement constituée si elle a le courage de subir. Ôte toi de la tête l’idée désespérante d’un excès insurmontable. Au contraire tu me procures un véritable plaisir. Les autres ne sauront plus s’en priver.
    
    Mon vagin devient machine à masturber, bien vite machine à traire et les jets de sperme agissent sur mes brûlures comme un onguent apaisant. Cette fois je m’arrache à son emprise, je remonte la longue tringle qui m’a fouillée.
    
    Ouf, je suis meurtrie mais délivrée. Je ...
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