Une mère pas comme les autres... (15) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (15)

... que je savais tout.

- Je vous ai vue, Anaïs. Je suis aussi monté prendre une douche et comme tu n’étais pas dans ma chambre, j’ai vite fait l’addition. Je suis allé dans la chambre de Maman et je vous ai trouvé ne faisant qu’un dans sa douche. C’était splendide comme spectacle et j’espère pouvoir en profiter encore souvent à l’avenir.

Il se passa alors un événement que je garderai à jamais dans mes souvenirs. Un moment auquel je ne m’attendais pas et qui, encore aujourd’hui, constitue l’une des émotions les plus fortes de mon existence.

Anaïs rougit et une larme coula sur sa joue. Avec une lenteur pesante, cette goutte se fraya un chemin depuis le centre de son œil vers l’ourlet de ses lèvres.

Au moment où je m’en aperçus, alors que je riais avec Maman, je bondis et me trouvais à ses genoux, posant mes mains sur ses cuisses et la fixant avec un regard inquiet de ce changement brutal dans son comportement.

- Ma chérie ? Que se passe-t-il ?

Elle sanglota puis, reprenant le dessus, dit

- Tu m’as vue ? Avec ta mère ? Et tu ne m’as rien dit ? Alors que je t’ai bassiné avec ma certitude de lui résister sans le moindre problème et qu’à présent je suis totalement ridicule d’avoir succombé à son charme si rapidement ? Moi qui n’est jamais eu la moindre attirance pour les femmes et qui tombe, en quelques heures, dans ses pièges ?

Elle sanglotait en déballant ce qu’elle avait sur le cœur. Sa fierté venait d’être douchée et elle avait, visiblement, du mal à ...

... l’accepter aussi facilement qu’elle avait répondu aux avances de Sylvie. Son caractère fort s’accommodant mal de cette rapidité dans le changement.

- Tu étais si belle, ma chérie ! Tu semblais flotter dans un océan de nuages et de félicités. Je n’avais pas le cœur de vous séparer. C’est ce que Sylvie voulait et c’est, quoi que tu en dises, ce que tu attendais. Pourquoi aurais-je briser ce moment entre vous ?

- Tu m’aimes donc à ce point ?

Je fus ébranlé par cette question. Cela ne lui semblait donc pas clair ? Quel homme aurait accepter ses déclarations sans broncher ? Quel homme lui aurait pardonné si facilement malgré une mère comme la mienne ? Oui, cela me semblait évident. Mais visiblement pas à elle. J’avais encore beaucoup à apprendre.

- Oui, je t’aime à ce point ! Ce que je t’ai dit hier est la stricte vérité. Si nous sommes honnêtes et que nous nous laissons la place dont nous avons besoin chacun pour être heureux, alors tout ira bien. Je renoncerai à tout pour toi, Anaïs ! Tu es merveilleuse. Mais je sais que je devrais faire des sacrifices pour te garder telle que je t’aime. Je suis prêt à en payer le prix si, de ton côté, tu le fais aussi. C’est aussi simple que cela. Et te laisser répondre sincèrement à tes pulsions et tes désirs fait partie de ce prix.

- Je t’aime, Philippe ! Je serai, pour toi, ce que tu es pour moi ! Je le veux.

Anaïs posa ses lèvres sur les miennes avec une grande délicatesse. Notre baiser ne dura que quelques secondes mais son ...