Une mère pas comme les autres... (15) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (15)

... pourtant volumineux, semblaient vouloir déchirer le fin tissu pour s’en échapper. Et la dentelle de sa lingerie englobait superbement sa poitrine, lui donnant un petit air sophistiqué et du meilleur goût. Ses cuisses étaient gainées de noir et je pouvais distinguer, par les fentes du tissu sur chaque jambe, le liseré des jarretières. Elle était, pour terminer, juchée sur des escarpins aux talons vertigineux.

Anaïs, quant à elle, portait un ensemble que je ne lui connaissais pas. J’appris, par la suite, qu’elle était allée piocher dans la réserve de Sylvie pour se mettre au diapason de la soirée.

Elle était vêtue d’une mini-jupe en cuir noir et d’une veste de la même matière mais de couleur blanche. Elle ne portait, sous cette dernière, qu’un bustier de tulles et de dentelles rehaussant son décolleté et lui donnant un galbe fou. Le sillon formé par ses seins était tout simplement un appel aux caresses et le volume de sa poitrine n’avait jamais été aussi impressionnant. Comme elle n’avait pas daigné fermer sa veste, j’étais aux premières loges pour m’en délecter. Ses jambes étaient, aussi, fuselées par un voile noir mais je ne pouvais deviner s’il s’agissait de collants ou de bas. J’espérais, en homme affolé par une jarretière, que la seconde hypothèse serait la bonne. Elle était, également, en équilibre parfait sur une paire d’escarpins noirs du plus bel effet.

Le maquillage de ces dames avait, aussi, été très étudié car leurs yeux semblaient briller de mille feux ...

... sous les couleurs pastels et discrètes de leurs paupières.

Ma queue fit un bond dans mon short !

- Putain !

Ce fut le seul mot que je pus prononcer et qui sortit tout seul de mes lèvres, tant j’étais tétanisé par la double merveille qui s’étalait devant moi. Anaïs éclata de rire mais Maman me fit une remarque légitime.

- Si c’est ainsi que tu nous traites alors que nous avons fait un effort considérable pour être belle pour toi, ce soir, nous allons nous retirer et te laisser avec ta vulgarité de bas-étage !

Je m’excusais immédiatement ! Elle avait raison.

- Pardon, Maman ! Je suis désolé ! Cela m’a échappé. Je ne veux pas vous traiter de…ce que je viens de dire. Mais cela me semble légitime comme réaction, après tout ! Je suis en train de préparer un barbecue, je me retourne et je tombe sur cela ! Bon sang, vous êtes sublimes.

Je m’avançais vers Sylvie, lui pris la main et j’y déposais un baiser léger.

- Voilà qui me semble bien mieux ! Tu ne trouves pas, Anaïs ?

- Effectivement ! Répondit-elle en continuant de rire. L’impolitesse ne te va absolument pas, Philippe !

- Je suis désolé ! Mais c’est de votre faute, aussi ! A-t-on idée de surprendre les gens de cette façon, en leur envoyant les deux plus belles femmes de France et de Navarre, revêtues de ces atours au charme incomparable dévoilant juste le nécessaire tout en ne laissant pas la moindre parcelle de place à l’imagination ? Dis-je en riant. Faut prévenir le bon peuple, mesdames ! Il n’est ...