1. NSFY (Not Safe For You) (1)


    Datte: 06/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: domindoe, Source: Xstory

    ... souvenais pas avoir fait autre chose non plus. Je ne me rappelais rien d’elle en fait, quel dépit !
    
    — Je t’observais m’observer, dit-elle en souriant, le verdict ?
    
    Je ris aux éclats.
    
    — Que ne feraient pas les femmes pour se faire couvrir d’éloges !
    
    — Se mettre nues ? ironisa-t-elle.
    
    — D’abord ! Ce qui est le joli paradoxe d’une manière de se couvrir tout en étant complètement dévêtues...
    
    — Tu n’as pas répondu !
    
    — Magnifique, je te trouve magnifique, quoique mon souvenir me laisse bien des absences.
    
    Je réalisai que j’étais aussi nu qu’elle, mais j’étais bien plus exposé.
    
    — Je vais prendre une douche, ajoutai-je.
    
    — Prends un bain, dit-elle d’un air mutin.
    
    — Pas le temps, j’ai la reconnaissance d’une ascension au programme.
    
    — Prends un bain, insista-t-elle en soulignant bain d’une moue plus intense.
    
    J’obturai la bonde de la baignoire, réglai approximativement les robinets d’eau chaude et froide et fis couler le bain. Je sentis le corps chaud de Ludmilla se coller contre mon dos. Sa joue se posa entre mes épaules comme un oiseau de montagne sur un rocher. Une main sur ma poitrine, une main sur mon éperon, immédiatement ses seins écrasèrent mes réticences horaires.
    
    — Mets des sels de bain, s’il te plaît.
    
    Elle soupirait si bien cette requête... je ne savais pas où se trouvaient ces épices aussi peu que tout autant indispensables au bain du corps féminin, les dénicher devenait mon seul objectif pour satisfaire cette cavalière cramponnée à ...
    ... mon dos. Je peinais. Des douleurs dans mes mollets, soudain durs comme du béton. Je trouvai les sels, je les répandis dans le bouillon. Je testai la chaleur de l’eau du revers de la main.
    
    — Vite, entrons, j’ai un peu froid au dos, me souffla Ludmilla à l’oreille.
    
    Je levai une jambe lourde, je l’introduisis dans l’eau. Suivi bientôt de la seconde. Je pénétrai dans la baignoire difficilement et soudain ne sentis plus de poids sur mon dos. Je me trouvai stupide, seul debout dans la baignoire. Où était-elle passée, ma cavalière ? Comment s’était-elle évaporée ? Je ressortis de la mare et revins dans la chambre. Elle était à nouveau dans le lit, allongée assoupie entre les draps. Je ne comprenais plus rien. J’avais été un peu bruyant, elle se réveilla. À nouveau ?
    
    — Viens te coucher, dit-elle d’une voix sensuelle de petite reine, nous allons commander le petit-déjeuner.
    
    Sans attendre, elle décrocha le téléphone intérieur et commanda deux petits-déjeuners. À ma connaissance, personne d’autre que son aubergiste de mari ne pouvait répondre à cet appel, je me sentis gêné.
    
    — Mais... le bain ? fis-je incrédule devant un tel coq à l’âne.
    
    — Ce n’était plus aussi amusant que je pensais, un peu trop vieille drague. J’ai préféré dormir un peu.
    
    J’étais toujours éberlué.
    
    — Viens me rejoindre, insista ma rousse compagne en appuyant ses épaules contre les oreillers, ses seins lourds s’agitèrent comme des appels irrésistibles. Tu ne vas pas rester en érection au milieu de ...
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