1. NSFY (Not Safe For You) (1)


    Datte: 06/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: domindoe, Source: Xstory

    ... c’était frais et sucré et c’était costaud pour le type plein de fatigue que j’étais. Les nouvelles que j’en donnais ne furent pas très fraiches. Jérôme se leva souvent pour faire le service, me laissant seul avec sa femme et le Génépy ou Gémé quelque chose que j’avais dans la tête autant que dans l’estomac et bientôt dans le foie. Et dont Ludmilla s’évertuait à entretenir le niveau dans mon verre avec un sourire ravageur. D’autant plus ravageur que ce niveau baissait dans le récipient et augmentait dans ma tête suivant l’obligeante loi des vases communicants.
    
    Jérôme ne s’offusquait pas de trouver la main de sa femme sur la mienne lorsqu’il revenait avec un nouveau plat, pas plus qu’il ne prenait la mouche de la voir me prendre par le cou pour m’embrasser et me faire découvrir le goût du plat de viande puisque j’avais choisi le poisson. Goût qu’il faut bien l’avouer était masqué par le fameux Génépi. La viande était, elle, très relevée, à moins que les lèvres de Ludmilla n’aient porté un rouge à lèvres épicé. Ou que sa langue ait pourléché ses lèvres. À vrai dire, je n’étais plus en état de juger. Le digestif n’arrangea pas les choses. Je le refusai d’un côté, mais il vint d’un autre. Je n’avais plus de place pour absorber le moindre liquide, mais la fumée fut traitresse. Fumée d’herbe mystérieuse et rigolote, cela va sans dire. Je fus hissé jusqu’à ma chambre à dos d’homme ou de femme, l’un poussant, l’autre tirant, je ne sais toujours pas lequel était qui et laquelle ...
    ... était quoi.
    
    Toujours est-il que le lendemain, je me réveillais avec le corps nu de Ludmilla contre moi, sans aucun souvenir d’une nuit sage ou bien enflammée que cette splendide rousse eût pu passer dans mes bras. Et c’était bien cela le pire, ne rien me souvenir de cette beauté. Je profitais de son endormissement pour la contempler. Son abondante chevelure de feu tombait en cascades sur ses épaules d’une blancheur que seules les rousses savent porter avec autant de candeur et de ruse. Dans son sommeil, ses lèvres dessinaient un sourire apaisé que je souhaitais avoir pu lui apporter. Si seulement j’avais pu m’en souvenir ! Sa poitrine soulevait régulièrement deux seins parfaitement formés, lourds juste assez pour être portés haut sans risque de chute, mais lourds plus qu’assez pour peser sur un esprit chaleureux autant que dans une main vigoureuse et exciter tout amant valeureux ou amante, qui sait.
    
    Son triangle était roux, elle l’avait au naturel peu buissonneux sous un ventre plat comme une plaine fertile achevée sous la domination d’un mont pubis rebondi. Ses cuisses s’enfonçaient sous les draps et ceux-ci, autant que mes souvenirs absents, me privaient de leur perfection.
    
    Je me levai délicatement pour ne pas réveiller l’endormie.
    
    — Tu te lèves déjà ?
    
    — Tu ne dormais pas ? Je la tutoyais par réflexe, pour rendre la pareille. Je ne me souvenais pas l’avoir fait auparavant. Nous avions dormi nus dans le même lit, cela devait être une raison suffisante. Je ne ...
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